Minnesota – Dallas : Andrew Wiggins et Karl-Anthony Towns à l’unisson

Lors d’un match maîtrisé de bout en bout, les Wolves confirment leur bonne forme du moment et se défont des Mavericks, 97-84. Après un énorme début de rencontre d’Andrew Wiggins (27 pts dont 16 dans le 1er quart-temps), Karl-Anthony Towns a pris le relai et termine avec 26 points à 12/18, 18 rebonds mais 7 ballons perdus. Dallas a résisté le plus possible, notamment grâce à un grand Seth Curry (31 pts, record en carrière) et Harrison Barnes (20 pts, 7 rbds) mais derrière eux, les Mavs ont manqué d’alternatives.

Dallas diminué sous les panneaux

Le contexte était compliqué pour Dallas, privé de Nerlens Noel pour cette rencontre. Face à un cinq de départ sans pivot, les Wolves ne se sont pas privés d’attaquer le cercle, Andrew Wiggins en tête et ce, dès le début du match. Les Texans ont du répondant à longue distance avec Wes Matthews et Seth Curry mais Minnesota domine le rebond. La rentrée de Salah Mejri n’aide pas spécialement l’équipe de Rick Carlisle dans ce domaine même si le Tunisien amène deux paniers bienvenus en fin de quart-temps. Pas suffisant pour empêcher les Wolves de conclure en tête (26-22).

Grâce à leur banc, notamment Shabazz Muhammad et Tyus Jones, les Wolves confirment leur avantage sur Dallas. Plus physiques, plus rapides, les joueurs de Tom Thibodeau déroulent et surfent sur une grosse adresse aux tirs. Omniprésent dans le port du ballon mais très bien contenu par Minnesota, à l’image de ce contre de Nemanja Bjelica, Harrison Barnes peine et son équipe aussi. Après Dirk Nowitzki et l’un de ses rares paniers, c’est Yogi Ferrell qui apporte un peu d’air aux Texans mais Tyus Jones et Brandon Rush ont toujours la réponse. Minnesota rentre ainsi au vestiaire avec neuf longueurs d’avance, 49-40, un écart qui traduit mal leur domination.

Celle-ci se prolonge dans le troisième quart-temps : après une rentrée léthargique et une montée en pression de Harrison Barnes, les Wolves réagissent avec la manière, soit par le rebond de Karl-Anthony Towns, soit la très bonne gestion de Ricky Rubio. Néanmoins, Seth Curry et Harrison Barnes se relayent au scoring alors que Minnesota concède beaucoup de ballons perdus. Juste avant le dernier quart-temps, le frère du double MVP en titre offre encore un peu d’espoir à son équipe, simplement distancée de huit longueurs (71-63).

Une grande dernière période pour KAT

Les Mavs attaquent l’ultime période déterminés. Après Harrison Barnes, c’est Devin Harris qui insiste à trois-points puis au lay up. Grâce au meneur vétéran, Dallas n’est plus qu’à une possession de leurs hôtes, 73-70. Deux minutes plus tard, c’est même lui qui égalise sur un service de Dirk Nowitzki, 75 partout et le match est relancé ! C’est le moment choisi par Karl-Anthony Towns pour se rappeler des bienfaits de l’avantage de taille : aidé de Tyus Jones mais aussi Ricky Rubio, l’intérieur prend les choses en main dans la raquette ou à mi-distance. Harrison Barnes ou Seth Curry tentent bien d’arrêter l’hémorragie mais rien n’y fait, délaissés par leurs coéquipiers, les points texans sont trop rares. Le rookie de l’année en titre inscrit de nouveau un panier sur une passe de son coéquipier canadien et ce dernier ajoute un tir primé à 90 secondes de la conclusion. Avec 15 points d’avance pour les Wolves, le match est désormais plié. Minnesota a confirmé sa capacité à réagir au bon moment et retrouver son sérieux.

Pour Dallas, ce match est à oublier et l’introduction de Nerlens Noel est évidemment urgente pour combler ce déficit de taille.

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