Les Rockets expliquent leur coup de mou par la fatigue et les blessures

Après un mois de décembre quasiment parfait avec 15 victoires en 17 matches et un James Harden proche du triple-double avec 28.3 points, 12 passes et 9.1 rebonds de moyenne, les Rockets connaissent des semaines plus compliquées.

Le mois de janvier fut contrasté, notamment après les 10 premiers jours, avec 10 succès et 7 revers. Comment expliquer ce coup de moins bien ?

« Ce sont plusieurs éléments », tente d’expliquer Patrick Beverley à ESPN. « On est une des meilleures équipes de la ligue, donc nos adversaires jouent leur meilleur basket. On a connu des blessures, même si ce n’est pas une excuse. »

Mike D’Antoni, lui, avance le manque de temps entre les rencontres. En 21 jours le mois dernier, ses joueurs ont disputé 12 rencontres dont trois back-to-backs. Le coach a préféré privilégier le repos aux séances d’entraînement.

« On a eu beaucoup de matches en janvier, donc on a pas pu s’entraîner beaucoup. »

Seulement, les Rockets ont joué le même nombre de rencontres en janvier qu’en décembre, c’est-à-dire 17.

56% des matches joués à l’extérieur

Et pourquoi pas un simple coup de mou, qui arrive à pas mal d’équipes dans une saison ?

« Peut-être, oui », répond Mike D’Antoni. « Mais il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas jouer à haut niveau tout le temps. »

Les Rockets ont connu un début de saison compliqué avec un calendrier défavorable, et 29 parties disputées à l’extérieur sur les 51 premières. C’est le cinquième total le plus important à ce moment de la saison pour une équipe dans l’histoire de la ligue. En ajoutant à cela les déplacements, la fatigue accumulée, les petites absences de Ryan Anderson, Eric Gordon ou Patrick Beverley, ainsi qu’une défense moins solide et pour finir un James Harden maladroit, ce coup de mou s’explique.

Rien d’insurmontable donc, surtout qu’ils restent sur trois victoires en quatre matches.