Jason Kidd épaté par les jeunes Sixers

Jusqu’où iront ces Sixers ? Une dizaine de jours après un premier succès sur le parquet des Bucks, Philadelphie a remis le couvert cette nuit. C’est leur dixième victoire en treize matches. Un succès arraché sans Joel Embiid, mais avec une confiance grandissante.

Comme face aux Clippers le match précédent, les 76ers ont dû laisser passer la foudre de leurs adversaires : 39 points encaissés dès le premier quart-temps (LAC en avait fait autant lors du deuxième quart-temps de leur rencontre). Pas de quoi paniquer à ce moment du match assure le coach Brett Brown.

« Ce n’est pas inhabituel en NBA [que des équipes réalisent un gros quart-temps, comme celui des Bucks]. Les hauts et les bas et le revirements sont spectaculaires dans les matches NBA. Pour moi, il ne fallait pas réagir de façon excessive mais rappeler l’évidence : cela démarre avec notre défense. »

La réaction dans le deuxième quart-temps est notable puisqu’ils ne vont plus encaisser que 19 points. À la faveur d’un 21-2, les Sixers vont même virer largement en tête à la pause (72-58). Le danger offensif des Sixers vient de partout : encore six joueurs à 11 points ou plus. Le tout dans un collectif de plus en plus fluide. Ils viennent d’enchaîner leur second match consécutif à plus de 30 passes et le maestro T.J. McConnell y est pour beaucoup.

Les Sixers jouaient pourtant à nouveau sans leurs pivots Jahlil Okafor et surtout Joel Embiid mais Nerlens Noel et Richaun Holmes s’éclatent en ce moment. De quoi s’attirer les louanges de Jason Kidd.

« Ils jouent bien, c’est l’une des équipes les plus en forme de la ligue. Ils ont gagné avec ou sans Embiid. Le coach a fait un super travail. Ils jouent toujours dur et maintenant ils ont la confiance. Embiid leur a donné ce sens de la gagne. Je pense que c’est devenu contagieux dans ce vestiaire. »

« Une équipe équilibrée »

Jason Kidd est impressionné par ces joueurs capables de s’adapter malgré un secteur intérieur sans arrêt remanié. L’un des acteurs de cette bataille des pivots, Nerlens Noel, a semble-t-il retrouvé le sourire. Titulaire depuis deux matches, après avoir été envoyé au bout du banc, l’intérieur tourne à 17 points et 10 rebonds.

« Cette équipe est équilibrée », juge-t-il, « et nous apportons beaucoup de ténacité, notamment sur le plan défensif. Je pense que cela se traduit en attaque en obtenant des tirs en transition. La ligne directrice vient de coach Brown, se focaliser sur la défense et tout se met en place derrière. »

Aujourd’hui ils sont à six victoires des Bulls, virtuellement 8e qualifié à l’Est.