Dominée par les Cavaliers pendant trois quart-temps (101-83), la formation celte a trouvé des solutions en dernier quart-temps pour revenir à -1 dans le money time avant finalement que Kyrie Irving ne fasse la différence.
Boston a donc été dominé avant de s’incliner dans les ultimes secondes face à LeBron James et sa bande, plus forts globalement et surtout dans la maîtrise des moments chauds.
« On n’est pas encore à ce niveau », regrette et annonce Isaiah Thomas à ESPN. « On n’est pas au niveau de Cleveland, et on doit donc bosser. »
Quel a été le principal problème vu que les Celtics ont eu la force de revenir et de faire trembler, un peu, les champions 2016 ?
« Beaucoup de mauvaises communications », avance Jae Crowder. « On s’est enterré nous-mêmes avec ce genre de soucis de communication, dans les rotations défensives notamment. »
Cleveland, comme toute équipe, fait également des erreurs, mais la différence se situe dans la capacité (et le talent) à faire mal quand les imprécisions sont trop nombreuses, trop visibles. Boston a parfois des absences mentales face aux grandes équipes. Elles sont fatales à ce niveau de compétition…
« Les Cavaliers savent comment nous jouons », poursuit Isaiah Thomas. « Quand vous faites une erreur, les bonnes équipes capitalisent dessus. Les Cavs, Warriors, Spurs… Elles ne vous laissent pas faire une erreur. On n’est pas à ce niveau. »