Après un départ complètement raté, New Orleans a sorti son meilleur basket dans le deuxième quart-temps pour assommer des Sixers qui ne se remettront jamais des 42 pts encaissés. Adroits à 3 pts et dominateurs sous les panneaux (16 rebonds offensifs), les Pelicans s’imposent (108-93) et vengent la défaite subie à domicile le 8 décembre dernier.
Pour la quatrième fois consécutive, Joel Embiid est titularisé dans le cinq aux côtés de Jahlil Okafor. Mais hormis dans le premier quart-temps (23-15), les « twin towers » de Philly, qui cumulent 22 pts et 13 rbds, n’ont pas pu empêcher Terrence Jones, Omer Asik et Anthony Davis (13 prises offensives à eux trois) d’offrir 16 secondes chances aux Pelicans. Comme en plus, Nola avait réglé la mire derrière l’arc (58%) et bien géré la gonfle (28 passes pour 11 balles perdues), la 14e défaite des Sixers dans leur antre s’est rapidement dessinée.
Les hôtes avaient donc pourtant bien entamé les débats grâce à Embiid et Nick Stauskas (8 pts). Impliqués en défense et autoritaires dans leur raquette, les Sixers trouvent la clef pour forcer Anthony Davis à rater 8 de ses 9 premiers shoots. New Orleans shoote à 6/22 et n’y est clairement pas. Alvin Gentry se dit alors que l’identité de jeu après laquelle court sa troupe continue de jouer à cache-cache. Avec 8 pts de retard à l’orée du deuxième quart, les Pelicans vont le rassurer en sortant de presque nulle part leur meilleur basket.
Emmené par les 11 pts de mono-sourcil et les 10 pts de Tim Frazier, toujours aussi efficace, New Orleans réalise son meilleur quart-temps offensif de la saison avec 42 pts inscrits. La défense des Sixers est à la rue, laissant les visiteurs rentrer 4 de leurs 6 tirs primés. « Nous ne bougions pas bien la balle dans le premier quart, on avait juste besoin de trouver notre rythme », expliquera après coup Davis. Avec 55,6% d’adresse, Nola se balade et inflige un +21 dont Philly ne se remettra jamais. « Le match s’est joué là », regrettera Brett Brown.
Un match référence pour Nola ?
Avec 7 minutes à jouer dans le troisième quart, le coach des Sixers va offrir à Nerlens Noel ses premières minutes depuis son coup de gueule. Entré sur le parquet sur une standing ovation du Wells Fargo Center, le revenant inscrit 4 pts et gobe 3 rbds en 7 minutes mais ne parvient pas à empêcher Nola de s’appuyer sur une avance portée à 18 pts, grâce notamment à son banc productif et aux 9 passes de Jrue Holiday. Avec cinq minutes à jouer dans le dernier quart, un tir primé de Stauskas redonne l’espoir d’un come-back mais deux échecs consécutifs plus deux paniers consécutifs de Davis, dont un sur rebond offensif, refroidissent la salle.
« Nous avons été bons dans le mouvement et les espaces et cela nous a permis de profiter des opportunités que nous a laissées la défense adverse », analyse Alvin Gentry, ravi de cette 3e victoire seulement en 11 matches.
Le coach avait donné la veille moins de dix jours à ses joueurs pour trouver leur identité de jeu et s’y tenir ensuite par la constance. « On a voulu affirmer notre identité avec ce match », estime Davis. La réception d’OKC mercredi soir permettra de dire si le coup d’épée a été donné dans l’eau ou non.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.