Privés de quatre titulaires (Gordon Hayward, Rodney Hood, George Hill et Derrick Favors), le Jazz était vulénrable pour la venue de la « Super Team » des Warriors. Et pour cause, avec un incroyable 29-1 dès le premier quart, le Jazz a pris la grêle d’entrée de jeu. Mais avec courage, un Rudy Gobert exemplaire (20 pts, 17 rbds), et un Joe Ingles (21 pts, 5 rbds, 4 ints) qui réalise son meilleur match en carrière, Utah sort de cette défaite avec les honneurs (106-99).
Derrière 26 points de Stephen Curry, les Warriors ont fait le métier sans brio mais récoltent une huitième victoire de rang à l’extérieur. Et leur vingtième de la saison, déjà…
Le courage du Jazz n’aura pas suffi
C’est la force des Warriors. Après deux ou trois possessions ratées et peu inspirées, Klay Thompson trouve la mire. Puis Stephen Curry enchaîne deux tirs à trois points. Bien parti avec un 4-0, le Jazz s’écroule complètement face au tsunami offensif des Californiens. Un 12-0 se transforme en une série ébouriffante de 29-1 conclue par un shoot insensé de Curry avec la faute. Muette pendant plus de cinq minutes, l’attaque du Jazz est larguée ! Joe Ingles est le seul joueur du Jazz à tenir tête aux Warriors avec deux tirs à trois points d’affilée. Mais Utah se fait écraser. Au bout d’un quart temps, l’écart est net (35-17).
À l’honneur, et encore avec Ingles, le Jazz passe un 8-0 pour réduire le déficit à -15. Un tir à trois points lointain de Joe Johnson, plus un nouveau panier au poste de Boris Diaw permettent de croire encore à un match disputé.
Mais Utah perd trop de ballons. À la pause, les Warriors sont dans leur forme coutumière avec 65 points inscrits et 46 points encaissés. Face à une équipe du Jazz bien déplumée, les hommes de Steve Kerr assurent le minimum syndical. Ils laissent le Jazz revenir à plusieurs reprises : à -9 grâce à un 9-0 des locaux. Mais à chaque fois, cette fois-ci par un alley oop pour JaVale McGee puis un tir à mi-distance d’Andre Iguodala, ils trouvent la parade pour rester confortablement en tête avant la dernière ligne droite (82-70).
Rudy Gobert exemplaire
Après avoir compté jusqu’à 25 points de débours, le Jazz fait par contre un match solide, compte tenu de ses forces vives. Avec Shelvin Mack qui ne se déballonne pas face à Klay Thompson, et évidemment grâce à l’incontournable Joe Ingles à trois points, Utah parvient même à revenir à cinq longueurs seulement.
Encore une fois, les Warriors ont les arguments pour répliquer, avec un 8-1 bien instillé par un ancien du Jazz, Ian Clark, qui réussit deux tirs primés. Draymond Green revient au jeu après un coup à la cheville gauche et s’il échoue pour le triple double (13 points, 10 rebonds, 8 passes), les Warriors maintiennent leur avance derrière 11 points de Kevin Durant dans le dernier quart. Malgré un énorme match de Rudy Gobert (20 points, 17 rebonds), dont une seconde mi-temps très autoritaire avec un ultime dunk de mammouth, le Jazz doit donc s’incliner face à des Warriors nettement supérieurs (106-99).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.