« On n’a pas le droit de perdre un match quand on inscrit 116 points ». C’est ce qu’a déclaré Scott Brooks après le match, et John Wall pourrait même ajouter : « On n’a pas le droit de perdre un match quand je plante 52 points ». Eh oui, malgré le record en carrière de Wall, les Wizards s’inclinent à domicile (124-116) face à une équipe du Magic qui enchaîne un 3e succès consécutif.
Dans une salle à moitié vide, c’est d’ailleurs Orlando qui prend le meilleur départ pour mener 7-0. Le nouveau cinq fonctionne bien, et c’est finalement Otto Porter Jr. qui stoppe l’hémorragie. Les Wizards entre définitivement dans le match grâce à John Wall. Par sa vitesse, ses passes et la variété de ses tirs, il permet à Washington de prendre les devants (15-11). Mais en face, Elfrid Payton est dans un grand soir (8 sur 8 aux tirs en 1ère mi-temps !). Deux tirs à 3-points de suite, et voilà Orlando qui repasse devant (19-15). Après 12 minutes, le Magic est devant (25-24).
Le banc du Magic fait la différence
Le banc du Magic pèse sur le match et après Payton, c’est au tour de Green de se mettre en évidence. Sur une passe dans le dos de Payton, l’ancien Hoya va chercher le and-1 pour donner 6 points d’avance (36-30). Puis c’est Payton en remet une couche, avant de servir à nouveau Green ligne de fond. A nouveau avec la faute ! L’écart atteint les 10 points (49-39). En face, Wall surnage. Il n’y a que lui qui marque ou presque, et lorsqu’il tente de ramener les siens, c’est Evan Fournier qui plante un 3-points pour le calmer. A la mi-temps, Orlando mène de 13 points (65-52).
Au retour des vestiaires, même scénario avec Fournier qui donne 19 points d’avance aux siens (72-53), puis sur un dunk de Biyombo, l’écart atteint les 20 points (78-58). On pense que l’affaire est pliée mais Wall se lâche. Sur un 3-points, il ramène les siens à – 10 (80-70). Il reste quatre minutes à jouer dans le 3e quart-temps. En face, Payton est toujours aussi chaud, et il s’en va inscrire une merveille de circus shot pour créer un nouvel écart (89-72). Mais Wall insiste, encore à 3-points, et lorsque Payton fait faute, Wall met ses trois lancers.
Wall seul au monde
A l’entrée du money time, le Magic mène encore de 15 points. Le banc est très efficace, et Jodie Meeks est épatant. On le croyait perdu pour le basket, et il est devenu le porte-bonheur de sa formation. C’est lui sur des lancers, puis un 3-points, qui repoussent les assauts des Wizards (105-88). Mais Washington ne jette pas l’éponge, et Beal se réveille enfin. Il plante 5 points de suite pour ramener les Wizards à -9 (109-100). Wall en remet une couche (115-107), et à quatre minutes de la fin, le hold up est encore possible.
Finalement, c’est Bismack Biyombo, aux lancers-francs, puis au contre, qui va assurer la victoire du Magic. Deux lancers redonnent 13 points d’avance au Magic, qui s’impose finalement 124-116. Wall a explosé les compteurs pour rien…
https://www.dailymotion.com/video/x54kork_orlando-washington_sport
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.