La double confrontation contre les Nuggets a parfaitement résumé la saison du Jazz : sans George Hill, Utah s’est incliné dans la première manche avant de prendre sa revanche dans la seconde, avec l’ancien meneur des Pacers.
Plus généralement, les chiffres sont parlants : quand lex-Pacer est présent dans l’effectif, c’est 5 victoires et 3 défaites. Quand il ne joue pas, c’est 3 victoires et 5 défaites. Symétrie absolue.
« Clairement, avoir George de retour fait une différence », déclare Quin Snyder au Deseret News. « On joue mieux, et on fait mieux toutes les petites choses. »
Un Most Improved Player en puissance
Auteur de sa meilleure saison en carrière avec 20.6 points à 55% de réussite et 4.6 passes décisives de moyenne, George Hill est un candidat au titre de meilleure progression de l’année (12.1 points à 44 % la saison passée), tant son impact et sa progression statistique, mais pas que, sont réels.
« Il nous rend le jeu plus simple, pour tout le monde, donc c’est génial de le voir revenir », confirme Gordon Hayward. « Déjà, il est bon défensivement, et on s’en inspire. Ensuite, offensivement, il a tellement de contrôle, de prise de décisions, ainsi il lit la défense et m’autorise à prendre des shoots ouverts. Il aide Rudy Gobert aussi. »
« Aider Rudy Gobert ». C’est sans doute le plus important pour les dirigeants puisqu’ils viennent de miser 100 millions de dollars sur le Français. Avec George Hill, il dispose d’un meneur capable de mettre en valeur le pivot et leur relation peut devenir le gros point de l’équipe. C’est sans doute pour cette raison que la direction envisage très sérieusement de casser sa tirelire pour prolonger l’ancien meneur des Spurs et des Pacers.