Tomas Satoransky déjà préféré à Trey Burke ?

Avec 15 minutes de jeu en trois apparitions discrètes, Tomas Satoransky a encore très peu goûté au grand bain NBA mais le jeune meneur tchèque débarqué de Barcelone cet été a semble-t-il déjà gagné ses galons de meneur remplaçant.

À vrai dire, il faudrait plutôt le reformuler ainsi : Trey Burke, l’ancien du Jazz qui espérait se relancer dans la capitale américaine, a semble-t-il déjà perdu sa place de meneur remplaçant. Combo-guard, il a été replacé quasi-exclusivement sur le poste 1. Et la transition ne se déroule pas sans accroc…

Trey Burke dans le dur

« Trey a eu quelques moments délicats [hier] soir, il a perdu des ballons. On avait un avantage intéressant, mais ce n’est pas de sa faute… » nuance Scott Brooks dans le Washington Post. « On a raté deux layups faciles, on leur a laissé deux tirs à trois points ouverts. C’est une faute collective, en tant que groupe, on n’a pas réussi à tenir sur la longueur. Et ce n’est pas titulaires contre banc, ce sont les Wizards en globalité. Ça va être mon boulot [pour les semaines à venir]. »

Avec 3 turnovers en 6 minutes en deuxième quart, Trey Burke a effectivement été dans le rouge dès son entrée sur les planches. Pire, l’avantage grappillé par les titulaires s’est rapidement évaporé et les Wizards ont fini par mordre à nouveau la poussière. Trois matchs, trois défaites !

« On ne va laisser personne en route », affirme le leader, John Wall. « On leur dit simplement qu’ils doivent jouer avec un sentiment d’urgence. On les encourage à jouer comme ils jouent à l’entraînement. On croit en ces gars. Il faut simplement qu’on trouve comment les mettre dans les meilleures conditions. »

Des Wizards toujours capot

Dans le cas du rookie Satoransky, l’intégration se passe plutôt bien. Avec 2 points, 2 rebonds, 2 passes, 1 interception et 1 passe… et le seul +/- positif de son équipe (+3), l’ancien du Barça s’est bien habitué à la Grande Ligue.

« Je m’attendais à jouer en deuxième mi-temps. Je me suis tenu prêt et j’étais concentré [en attendant mon tour] sur le banc. »

Du coup, étant donné la situation qui devient déjà périlleuse pour la troupe de John Wall & Co, un changement dans la hiérarchie devrait avoir un impact positif.

« C’est une option à laquelle on va s’intéresser de près. Tomas apporte beaucoup d’énergie et de dureté. Et puis, il est grand et athlétique. Il a joué au poste de meneur toute sa vie. J’ai trouvé qu’il avait eu de bons moments en présaison. Je n’abandonnerai personne dans l’équipe, mais je dois continuer à chercher quels joueurs du banc vont pouvoir nous aider en attaque et être bon en défense, » conclut Scott Brooks.