Guide de la saison 2016/17 : qui sera le MVP ?

Après vous avoir présenté, une à une, les 30 franchises, place aux récompenses individuelles avec les pronostics de la rédaction de Basket USA.

On débute avec le MVP, et à la rédaction, personne ne voit Stephen Curry réaliser le triplé. Un exploit que seuls trois joueurs ont réussi dans l’histoire : Larry Bird, Wilt Chamberlain et Bill Russell.

1- Russell Westbrook (OKC Thunder)

Quatrième des votes pour le MVP 2016 après une saison exceptionnelle marquée par un nombre record de triple double, le meneur du Thunder est le grand favori de la rédaction pour succéder à Stephen Curry. Kevin Durant parti, il a le champ libre pour noircir la feuille de stats, et on peut s’attendre à ce qu’il collectionne à nouveau les triple double. La grosse interrogation concerne le niveau du Thunder car les votants, en fin de saison, vont privilégier les joueurs qui évoluent dans des équipes du haut de tableau. En clair, pour être MVP, Westbrook devra mener le Thunder dans le Top 4 de sa conférence. Voire mieux.

2- LeBron James (Cleveland Cavaliers)

Il serait ravi de récolter un cinquième titre de MVP pour égaler Michael Jordan et Bill Russell, mais le triple champion NBA n’en fait pas une priorité. Comme il l’explique bien, seul le succès des Cavs lui permettra d’être dans la discussion. Pour le reste, LeBron est déjà le MVP de la régularité avec chaque année, des stats quasi équivalentes. On peut donc s’attendre à ce qu’il tourne encore à 25 pts, 7 rbds et 7 pds de moyenne. sans l’air d’y toucher. Suffisant pour aller un cinquième trophée de MVP ?

3- Stephen Curry (Golden State Warriors)

Personne à la rédaction n’a placé Curry à la première place. Non pas qu’on doute de la capacité du double MVP à rebondir après sa finale ratée, mais il va devoir partager ses shoots et la gonfle avec Kevin Durant, et on peut s’attendre à ce que son rendement s’en ressente. Mais à l’instar d’un Steve Nash au milieu des années 2000, il peut parfaitement être élu MVP pour ses qualités d’adresse et de playmaker. S’il augmente son nombre de passes, qu’il reste toujours aussi adroit et que Golden State survole la saison, il peut surprendre et réaliser le triplé.

4- Kawhi Leonard (San Antonio Spurs)

Comme Russell Westbrook, Kawhi Leonard a perdu un coéquipier de légende, et le voilà « franchise player ». Deuxième des votes en 2016, le meilleur défenseur de la NBA doit désormais confirmer, en prenant encore davantage de responsabilités en attaque. Comme il ne sera jamais un passeur, c’est davantage dans la prise de risques et le leadership qu’il peut progresser, et devenir, pourquoi pas, le meilleur joueur de la NBA.

5- Paul George (Indiana Pacers)

C’est la petite surprise de ce scrutin avec trois « 3e place ». La star des Pacers a déjà annoncé qu’il visait le titre de MVP, et si les Pacers confirment leurs grandes ambitions, il peut se mettre au niveau d’un Durant, voire d’un James. C’est un vrai « franchise player » et un leader. Il est fort des deux côtés du terrain. Il a tout pour lui, et il a le potentiel d’un MVP. Si Indiana chatouille les Cavaliers et dépasse Toronto et Boston, on ne sera pas les seuls à glisser son nom sur le bulletin de vote.

6- Kevin Durant (Golden State Warriors)

MVP 2014, Kevin Durant a l’habitude de partager la gonfle avec un meneur de jeu scoreur, et de ce côté, ça évoluera peu pour lui. Il a aussi joué avec un fort deuxième arrière lorsqu’il avait James Harden à ses côtés. Autant dire qu’on peut s’attendre à ce que ses stats évoluent peu. Il marquera peut-être moins de points, mais il peut progresser dans les autres domaines, notamment en défense. Comme pour Curry, si les Warriors archi-dominent la saison régulière, il sera dans la discussion.

6- James Harden (Houston Rockets)

Comme pour Westbrook et George, la cote de James Harden dépendra de la saison des Rockets. S’il replace Houston aux premières places de la conférence Ouest, il aura son mot à dire. En 2015, il avait terminé 2e des votes avec 25 « 1ère place », et à l’époque, les Rockets avaient remporté la Southwest division. Dans le basket de Mike D’Antoni, James Harden peut prendre une toute autre dimension, et en présaison, il tournait à près de 11 passes de moyenne !

LE VOTE DE LA REDACTION

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