Ron Baker, la surprise du chef dans la rotation des Knicks

Ainsi que nous l’enseigne le dicton populaire, la fortune sourit aux audacieux. Dans le cas de Ron Baker, il y a effectivement eu plusieurs paramètres et une suite heureuse d’événements qui ont permis son intégration, confirmée hier soir, dans l’effectif de la saison pour les Knicks. 

La « fierté du pays » au Kansas

Mais si l’ancien shooteur de Wichita State ne paye pas de mine sous sa tignasse blonde, c’est un vrai joueur. Avec 7 points, 2 passes et 2 rebonds de moyenne en présaison, il a saisi chaque opportunité et a gagné sa place à la loyale. Avec un très correct 46% aux tirs et même plus (5/9) à trois points.

Et c’est une star, ou tout au moins un modèle dans le Kansas, son état natal. « La fierté du pays », ainsi que l’a présenté récemment son éditeur… Oui, car Ron Baker vient de sortir un bouquin. Un livre pour enfants avec son histoire d’outsider qui réussit à finir en NBA. Un conte pour les tout-petits qui est désormais réalisé en grand !

« Je sais que j’ai une histoire assez unique et ça me donne une certaine forme de notoriété. Les gens me connaissent de par mon parcours. Il me suit partout où je vais », avouait-il cet été aux Daily News.

« Le jeu en triangle est une attaque toute en finesse »

Non drafté malgré un superbe cursus universitaire, Ron Baker a été cordialement invité à se coltiner les ligues d’été, passage obligé pour les rookies et joueurs non-draftés. Et il s’est montré à son avantage, plaçant notamment un match à 22 points, 9 rebonds, 5 passes et 5 interceptions à Orlando.

Promis à un rôle de remplaçant derrière Derrick Rose et Brandon Jennings, deux joueurs souvent blessés, il a également été aidé en cela par la blessure à l’oeil de Chasson Randle qui semblait le devancer dans la hiérarchie.

« Le triangle est une attaque toute en finesse. Il faut avoir cinq gars qui comprennent vraiment ce qu’ils doivent faire. Le mouvement et le spacing sont très importants. Ce que je faisais à la fac m’a préparé à ça », estime Ron Baker. « Ce [n’était] vraiment pas facile de ne pas savoir si j’allais être dans l’effectif final. C’est dur nerveusement mais en même temps, je profite de cette chance. Chacun a son propre parcours, c’est le mien ! »

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