Tout est nouveau pour les Nets en cette saison 2016-17 ! Un nouveau GM, Sean Marks. Un nouveau coach, Kenny Atkinson. Et un nouveau franchise player, Jérémy Lin. Après le bling bling, Brooklyn veut repartir sur des bases saines et des valeurs plus solides.
Et une autre nouveauté notable, c’est que pour la première fois dans l’histoire du club, depuis qu’il a déménagé à Brooklyn n’est-ce pas, la grande majorité de ses joueurs réside dans la même ville. Des quinze joueurs de l’effectif des Nets, douze ont ainsi élu résidence à Brooklyn.
Jeremy Lin, le bon samaritain
Même si cela a des conséquences fâcheuses… mais inévitables !
« Je savais que ça allait être cher, mais je ne savais pas que ça allait être aussi cher ! » s’emporte ainsi le nouveau venu, Trevor Booker, dans le Times.
En provenance de Salt Lake City, les prix de l’immobilier ont effectivement de quoi faire peur pour Booker.
Pour Sean Kilpatrick, cette nouvelle saison offre une situation idéale grâce à laquelle il peut se permettre de vivre tout près de son ancien collège, d’aller manger le dîner chez sa maman en revenant de l’entraînement… Mais pas idéale à tous points de vue !
Car pour Kilpatrick, un des seuls joueurs à ne pas avoir choisi de vivre à Brooklyn, il faut compter plus de deux heures de transport pour rallier White Plains…
« Arf ! Au moins, je connais les routes maintenant. Je sais où il y a des soucis. »
Et heureusement, en Jeremy Lin, il a trouvé un leader généreux qui lui donne un toit et un lit pour les siestes d’avant-match.
« Il a une chambre d’amis. C’est bien d’avoir des gars comme lui dans notre équipe. »
« Une ville avec beaucoup de personnalité »
Il faut dire que Lin a d’abord été connu comme ce joueur remplaçant des Knicks, qui dormait sur un canapé chez un pote, avant de tout exploser et créer la fameuse « Linsanity ». Propulsé leader des Nets, Lin a est le visage de la franchise de Brooklyn. Et pour le repos des braves, il a choisi un quartier calme.
« C’est beaucoup plus calme et posé, c’est parfait pour mon rythme de vie. »
Dans sa cinquième équipe NBA depuis son arrivée en 2007, Luis Scola apprécie quant à lui de vivre dans un milieu urbain, en pleine évolution.
« La vie en banlieue est la même partout. Les mêmes rues, les mêmes arbres, les mêmes maisons. C’est assez particulier, je ne dis pas que c’est mauvais car j’ai apprécié aussi. Mais là, c’est différent. On peut marcher, faire du vélo aussi. C’est une ville avec beaucoup de personnalité. Quand on va au magasin, on y va à pied et on parle aux gens. Ils nous connaissent et on les connaît. Chaque endroit a son histoire. »
Encore en phase d’adaptation, notamment en quête d’un nouvel appartement plus grand tout comme d’un acheteur pour son van familial, Scola ne boude pas son plaisir de changer de scène. A 36 ans, l’intérieur vétéran a déjà connu beaucoup de villes durant son immense carrière. Et Brooklyn est une étape sympathique jusqu’à maintenant…
« On veut toujours faire le plus d’expériences possibles et celle-ci l’est vraiment pour nous. En fin de compte, nos enfants prendront leur décision et vivront où ils voudront mais comme ça, ils ont plus d’informations. Certains aiment vivre en ville, d’autre pas. Mais ce qui est bien, c’est qu’on en fait l’expérience. »
Pour ce qui est du basket, les Nets n’ont eux pas vraiment d’expérience en commun. Mais leur localisation globale, proche de la salle d’entraînement et du Barclays Center, leur permet tout au moins de cultiver leur relation de voisinage. Equipe construite de bric et de broc, les Nets vont évoluer sans pression cette saison…