Tout comme Dwyane Wade, Jabari Parker est un natif de Chicago. Et tout comme le néo-Bull, de retour au pays et frappé par un terrible drame, le jeune joueur des Bucks n’est pas resté aveugle à la violence qui frappe la mégalopole de l’Illinois.
Avec 464 homicides, dont 78 rien qu’au mois d’août, Chicago est à feu et à sang et Parker a décidé d’agir. Sur les réseaux sociaux d’abord, puis sur le site du Players’ Tribune, et enfin sur le terrain, en organisant notamment Pick Up for Peace, un camp de basket gratuit pour les enfants conclu d’un match avec des joueurs NBA actuels (Patrick Beverley) ou anciens (Shawn Marion).
« C’est important pour moi parce que je suis un produit de Chicago. » explique Parker sur SB Nation. « On est des modèles pour les enfants dans cet environnement. On est venu leur montrer qu’on peut aussi avoir du positif dans cette ville, qu’il y a un groupe de gars qui s’inquiètent pour Chicago. »
Suivant le modèle de son père, Sonny, ancien joueur NBA revenu à Chicago pour coacher des enfants, Jabari Parker veut redonner espoir à sa ville natale qui se meurt dans ce cycle infernal de violences.
« Ça commence aujourd’hui. Les gamins qui sont là vont avoir des modèles vers lesquels ils peuvent se tourner. Ils doivent savoir que c’est bien d’être une personne honnête. C’est bien d’être un bon élève en classe et d’avoir de bonnes notes. Le premier objectif est de s’en sortir honnêtement. »
A l’orée de sa troisième saison NBA, après avoir tourné à 14 points et 5 rebonds l’an passé, Jabari Parker expliquait que les gens se protégeaient les uns les autres dans les communautés de quartier. Avec le basket, il espère qu’ils pourront s’unir et discuter pour passer outre cette violence.
« C’est moi. C’est très naturel. Je ne fais pas ça pour la publicité ou pour ma popularité. Je le fais car ça vient du coeur, » conclut Parker.