Après le titre de champion de France obtenu avec l’ASVEL, David Andersen prouve aux JO qu’il peut toujours exister au plus haut niveau international. Avec 10.2 points et 4.8 rebonds de moyenne depuis le début de la compétition, dont un match à 13 points (5/6 au tir) face à Team USA, l’intérieur s’est rappelé aux franchises NBA.
Du coup, même s’il a signé avec le Melbourne United pour l’an prochain, un retour aux Etats-Unis n’est plus exclu…
« Evidemment, j’ai signé avec Melbourne mais on ne sait jamais ce qui peut se passer dans le basket », confirme-t-il au Herald Sun. « J’ai vu des choses dingues, étant échangé après deux mois de compétition, et d’autres trucs dingues en Europe aussi. On ne sait jamais ».
Visiblement, des franchises NBA se renseignent sur son profil d’intérieur capable de s’écarter de loin.
« Si je fais tourner quelques têtes, c’est bien, surtout de montrer qu’à mon âge, je suis toujours capable de jouer à ce niveau et de me battre. Mais pour l’instant, je suis concentré sur les Jeux olympiques. Des proches me racontent des choses intéressantes, que des opportunités vont se présenter. En tant que vétéran, je me suis maintenu en forme et j’ai réussi des choses. J’ai pris la décision de rentrer chez moi [en Australie] mais il peut se passer des choses ».
Triple vainqueur de l’Euroligue (2001, 2006, 2008), triple champion de Russie (2005, 2007, 2008), triple champion d’Italie (2001, 2004, 2012), champion de France (2016) et d’Espagne (2009), David Andersen a tout gagné en Europe.
En deux saisons NBA, il a par contre peu joué, voyageant entre Houston, Toronto et New Orleans.