L’apprentissage continue pour Brandon Ingram. Après une première sortie convaincante, le deuxième choix de la dernière draft a un peu plus de mal depuis deux rencontres. En cause ? L’impact physique déployé par les adversaires, qui gêne beaucoup l’ancien de Duke.
Ingram le sait, il est encore frêle et ses adversaires tentent de le bouger au maximum pour éviter qu’il soit dans sa zone de confort.
« Je pense qu’à cause de ma taille et de mon envergure, ils essayent juste de me tester et c’est important que je réponde, que je ne les laisse pas me bouger et que je les bouge aussi. Quand ça joue physique, il faut frapper le premier » explique-t-il après la rencontre.
Les Lakers continuent de faire bonne figure dans cette Summer League, notamment grâce D’Angelo Russell. Mais pour Brandon Ingram c’est plus compliqué. Après ses 7 points à 3 sur 12 au tir face aux Sixers, il n’a pas rentré un seul tir hier soir face à Golden State.
Même s’il ne s’attendait pas à manquer autant (0 sur 5 hier), il ne broie pas du noir.
« Mes coéquipiers m’aident énormément » confie-t-il. « Je pense qu’ils ont toujours confiance en moi pour que je prenne le prochain tir ou que je revienne en défense. Tous les gars sur le banc m’aident beaucoup. »
Mais tout n’est pas à jeter dans son match d’hier, bien au contraire. Brandon Ingram a su répondre au défi physique, allant chercher des fautes et des lancers-francs. Ils termine avec sept points, tous obtenus sur la ligne. Une facette qui plaît aux Lakers.
« Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est qu’ils ont fait beaucoup d’efforts pour le bousculer, et il n’a pas eu peur de rendre la pareille » explique Jesse Mermuys, coach des Lakers dans cette Summer League. « Il a continué d’être agressif, d’essayer, d’aller chercher le contact. C’est un bon signe pour un jeune joueur. Aussi maigre soit-il, il n’a pas peur du contact, et c’est une très bonne chose. »
Brandon Ingram continue donc de s’adapter à la NBA et à ses normes. Si ce n’est pas encore du niveau escompté, le jeune ailier de 18 ans a tout de même montré qu’il en avait dans le ventre, et les choses ne peuvent que s’améliorer pour lui.