De +33 au Game 2 à -30 au Game 3. Les Warriors sont retombés dans des travers que l’on croyait enterrés dans l’Oklahoma. Méconnaissables, ils se sont fait marcher dessus par une équipe de Cleveland qui a su réagir après deux matchs décevants.
Certes, Tyronn Lue avait décidé d’inclure Richard Jefferson dans le cinq majeur suite au forfait de Kevin Love mais la différence s’est faite, comme à Oakland, dans les intentions. Pour Steve Kerr, une équipe avait simplement le couteau entre les dents dans une rencontre qu’elle ne pouvait pas perdre, alors que l’autre s’est reposée sur ses lauriers.
« Nous n’étions pas prêts au combat. Ils ont frappé en premiers et nous avons perdu beaucoup de ballons. Nous étions soft, incroyablement soft pour débuter le match et ils ont annoncé la couleur avec leur intensité, » se lamente Steve Kerr. « On a du prendre un temps mort à 9-0. Steph s’est fait piéger sur un back door, il avait perdu la balle deux fois. C’était la pire façon de commencer le match.
Pour le technicien, ce manque d’investissement s’est traduit dans deux compartiments du jeu : le rebond et les balles perdues. Ce sont les deux chiffres à regarder en cas de relâchement et les Warriors y ont été dominés.
« La plupart de leurs points sont venus de nos balles perdues et de leurs deuxièmes chances. Vous pouvez parfois survivre si vous avez des problèmes dans l’un de ces domaines, pas dans les deux. Ils ont marqué 34 points sur nos 18 balles perdus. C’est insurmontable. »
« Stephen Curry n’a pas été bon »
Les Warriors ont donc perdu leur cinquième match 3 de suite. Et alors que les joueurs savaient que Cleveland allait réagir devant leurs fans en étant menés 2-0, ils sont quand même passés à côté. Pourquoi ?
« Je ne l’ai pas vu venir, » explique un Kerr forcément surpris et frustré. « Nous savions comment ils allaient entamer la rencontre. Je m’attendais à ce que l’on joue beaucoup mieux mais ce n’était pas le cas, c’est de ma faute. »
L’autre fautif semble tout trouvé. À la rue, Stephen Curry a connu une affreuse première mi-temps. Peu habitué de voir une telle contre performance de son MVP, Steve Kerr n’a pas cherché à lui trouver des excuses.
« Il n’a pas été bon, » confirme-t-il. « Il n’était pas lui même. Ça arrive. C’est arrivé aux Cavs lors des deux premiers matchs. Peu importe à qui ça arrive, quand une équipe joue mal, elle mérite d’être critiquée, tout comme le coach et les joueurs. Ce soir, nous l’avons mérité. »
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