Les Warriors ont beau avoir gagné 73 matches dans cette saison régulière qu’ils ont littéralement survolés, les playoffs leur ont réservé leur lot d’obstacles à franchir. Les séries face aux Rockets et aux Blazers ont été compliquées par les pépins de Stephen Curry, alors que celle face au Thunder leur a mis la tête sous l’eau, à commencer par celle l’increvable Draymond Green. Finalement, les Californiens s’en sont sortis miraculeusement et le numéro 23 est aujourd’hui obligé de rendre hommage à OKC.
« Le Thunder a été très coriace » souligne-t-il dans son journal de bord des playoffs. « Ils se sont battus tout au long de la série, la plus dure à laquelle on ait participé. Gros respect à eux, je leur tire mon chapeau. Ils ont tout compliqué et n’ont jamais abandonné. Ils méritaient d’être finalistes autant que nous, mais on a trouvé le moyen de faire les bons choix quand il le fallait. »
En attendant Cleveland
Cleveland se dresse maintenant sur leur route vers le doublé, les épouvantails de la conférence Est ayant eux survolé leur campagne de playoffs, ne laissant que deux petits matches en route au Canada.
« Ça va être compliqué. C’est une bonne équipe, ils ont bien joué, mais en même temps je trouve qu’on a bien joué contre eux » tempère le chien fou de la Baie. « J’aime notre équipe, j’aime ce qu’on fait et on doit aller de l’avant. »
En saison régulière, Golden State s’est imposé une première fois à domicile de six points le jour de Noël, avant d’aller écraser les Cavs dans leur salle quelques semaines plus tard en l’emportant par 34 points d’écart !
L’expérience des finales de LeBron
En ajoutant la victoire en finale l’an passé, les Warriors possèdent un avantage psychologique, pour contrebalancer avec l’expérience des finales de LeBron James, dont l’ailier fort se méfie.
« LeBron a fait du LeBron cette année » souffle Raymond Green. « Forcément, il apporte beaucoup d’expérience, c’est le gars qui va en finale pour la sixième année consécutive et la septième fois en tout. Il apporte de l’expérience, mais nous apportons l’expérience du titre aussi. Pas autant que lui, mais on a vécu des choses aussi. »
L’an passé en finale, le King avait gagné deux matches à lui tout seul mais n’avait rien pu faire face à l’armada californienne. Cette année, lors des deux défaites des Cavs en saison régulière, il a quelque peu déjoué tournant à 20.5 points à 41% aux tirs, 7 rebonds et 3.5 passes. Le physique de Draymond Green peut contenir LeBron sur certaines séquences, mais le Warrior ne sait pas à quel point il devra se charger du quadruple MVP.
« Je ne sais pas vraiment dans quelle mesure je vais défendre sur lui. On verra ce que dit le plan de jeu, et je m’adapterai. Je ne me concentre pas sur lui, ce qui est important c’est de respecter le plan de jeu et d’obtenir des victoires, peu importe qui est en face. »