Coach des Blazers pendant sept ans, de 2005 à 2012, Nate McMillan a longtemps côtoyé LaMarcus Aldridge dans l’Oregon. Le coach a ainsi observé et accompagné l’émergence de l’intérieur de Portland, drafté en 2006, en tant qu’All Star.
Alors qu’il vient d’être nommé entraîneur principal des Pacers, Nate McMillan aura un chantier similaire à mener à bien avec Myles Turner. Le rookie d’Indiana vient de boucler une première campagne tout à fait convaincante, à 10 points et 5 rebonds en saison, et 10 points et 6 rebonds en playoffs.
Particulièrement doué en attaque, avec la capacité de s’écarter pour planter le tir à mi-distance, comme d’attaquer le cercle en sortie de pick & roll (même s’il doit s’améliorer sur ce dernier point), Myles Turner est, comme Aldridge, un ancien de Texas. Tous deux à 2m11 et autour des 109 kg, ils semblent avoir été fait sur le même modèle… à 10 ans d’écart !
« Ils sont très similaires, » confirme Nate McMillan sur SiriusXM NBA Radio. « C’est comme si ils avaient été clonés. »
Paul George croit fort en lui
De son côté, Paul George est tout simplement heureux de pouvoir compter sur un autre joueur d’avenir pour ramener les Pacers tout en haut de la conférence Est.
« On va pouvoir jouer des années ensemble. Mon boulot, c’est de l’aider à atteindre le plus haut-niveau. J’ai hâte de le voir grandir et devenir le meilleur possible, » explique l’ailier sur CBS. « J’adore son approche : il veut toujours apprendre. Il travaille dur tous les jours. Et il ne se plaint pas. J’ai toujours été impressionné par son attitude. »
Encore perfectible (encore heureux), Myles Turner présente en tout cas toutes les qualités nécessaires pour progresser à vitesse grand V et devenir une deuxième option sûre à moyen terme.