Que Stephen Curry ne soit pas rétabli ne change rien aux plans des Blazers, déterminés à réduire l’écart dans leur série face aux Warriors. Pour sauver leur peau, il leur faudra notamment limiter l’impact de Draymond Green, plus que jamais le « playmaker » de Golden State en l’absence de Curry.
« C’est un joueur unique » reconnaît Gerald Henderson. « Il est très polyvalent. Il peut marquer, passer, prendre des rebonds… Il est l’âme et le coeur de cette équipe, et plus on arrivera à le contenir, plus on se donnera de chances de gagner. »
Après deux matches, Green tourne à 20 pts, 13.5 rbds, 9 pds, 3.5 cts et 1.3 int de moyenne. Des stats monstrueuses, presque uniques dans le basket moderne puisque l’ailier-fort des Warriors est aussi influent en attaque qu’en défense.
« Ils sont très serrés en défense » note Damian Lillard. « Ils ont quatre joueurs avec un pied dans la raquette en permanence. Green est l’exécuteur. C’est lui qui les dirige. »
Pour CJ McCollum, limiter son impact passe par le rebond puisque Draymond Green peut dominer sous les deux cercles. Sous le sien, il est la rampe de lancement des contre-attaques. Sous celui des Blazers, ses rebonds offensifs sont autant de secondes chances de marquer.
« On a conscience de son impact sur le match. Il change le jeu pour eux. Il joue juste, prend des passages en force, et apporte de l’énergie dans ses actions. Mais on doit limiter les possibilités de secondes chances, et son impact sur le jeu. »
Pour limiter Draymond Green, l’effort ne peut être que collectif, et c’est toute la frontline (Harkless, Aminu, Plumlee…) qui doit se montrer solidaire pour l’empêcher de diriger le jeu comme il le fait depuis deux matches.