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Preview Playoffs 2016 : Toronto (2) – Miami (3)

2_toronto_miamiLes deuxième et troisième de la conférence Est ont dû batailler pour s’offrir cette demi-finale très ouverte et qui s’annonce très serrée. Toronto a eu toutes les peines du monde pour gagner sa première série de playoffs depuis 2001 face à des Pacers accrocheurs, alors que Miami a réussi l’exploit de revenir de 3-2 pour s’imposer facilement à domicile dans le match 7 face aux Hornets. La confiance du moment et l’expérience peuvent faire la différence…

Meneurs de jeu

Si l’on devait prendre en compte les statistiques en saison régulière, l’avantage irait largement à Kyle Lowry, All-Star ayant réalisé la meilleure saison de sa carrière avec 21 points, 6 passes et 5 rebonds de moyenne. Mais sept petits matchs ont suffi à changer la donne : face à Indiana, le Raptor a tourné à seulement 14 points à 32% au tir, et 16% à 3 points. La confiance de celui qui assurait « participer à un marathon et non un sprint » pour justifier sa maladresse, parait atteinte. De mauvaise augure pour la suite.

À l’inverse, celle de Goran Dragic est à son apogée. Le Slovène vient de réaliser la meilleure performance de sa carrière en playoffs avec 25 points, 4 passes et 6 rebonds, permettant au Heat de voler la série à Charlotte. Souvent en difficulté face à Kemba Walker, Dragic a finalement eu le dernier mot en voyant son homologue rater son match 7 avec 9 points à 3/16 au tir. La défense pourrait d’ailleurs être une des clés de ce duel entre deux joueurs qui se débrouillent plutôt bien en la matière.

Egalité

lowry-smart

Extérieurs

Après avoir essayé de stopper Paul George, avec peu de réussite, Demar DeRozan et DeMarre Carroll devront se coltiner deux vétérans plutôt bons attaquants. Un match up générationnel avec un Dwyane Wade qui vient d’effectuer un Game 6 héroïque à 34 ans pour remettre le Heat dans le droit chemin, alors que Joe Johnson, 34 ans lui aussi, est en dessous de ses moyennes de saison régulière mais joue toujours juste et a montré en fin de saison qu’il possédait toujours une clutch-attitude unique.

Les deux extérieurs canadiens ont été très irréguliers face aux Pacers, mais ont prouvé qu’ils constituaient des menaces à prendre très au sérieux. Carroll, revenu de blessure pour le Game 1 après avoir manqué 56 matches en saison régulière, a alterné le bon (17 points dans le Game 3) et le moins bon (3 points hier soir) mais a retrouvé des sensations. DeRozan a lui connu un début de série très compliqué : après avoir avoisiné les 30% de réussite pour 13.3 points lors des 4 premières manches (contre 23.5 à 45% le reste de l’année) il a réussi deux gros matches à 34 et 30 points pour porter les Raptors vers les demi-finales.

Egalité

wade-G6

Intérieurs

Situation particulière dans la raquette des Raptors, où Luis Scola a démarré les 76 matches auxquels il a participé cette saison, plus les 4 premiers de la série, avant de sortir complètement de la rotation. Surement à cause de ses 2 points de moyenne à 11%… Promu titulaire, Patrick Patterson n’a pas été particulièrement adroit, mais a réussi 3 de ses 5 tentatives à 3 points dans le Game 7, ce qu’on attend de lui à Toronto. Au poste de pivot, Jonas Valenciunas est une des satisfactions du premier tour avec 14 points et 12 rebonds. Il serait bien inspiré d’attirer Hassan Whiteside loin du panier pour en libérer l’accès à ses coéquipiers.

Ce dernier devra ainsi à la fois défendre sur l’habile lituanien, avec qui il partage sensiblement les même stats au scoring, mais aussi sur les pénétrations des extérieurs adverses, notamment DeMar Derozan. Avec une balance importante à équilibrer entre contres et fautes, sous peine d’observer son escouade défensive depuis le banc de touche. À ses côtés dans la raquette, du moins sur le papier, Luol Deng jouera l’intérieur fuyant, rôle dans lequel il s’est épanoui au premier tour avec 19 points de moyenne à 54% au tir et 51% derrière l’arc contre les Hornets, contre 12 points à 45% en saison régulière.

Avantage Miami

Les bancs

Avec un cinq comme celui du Heat, difficile de laisser autres choses que des miettes au banc. Lors du premier tour, seul Amar’e Stoudemire et Josh Richardson ont dépassé les 10 points en sept rencontres, pour un apport global très inconsistant. Avec Justise Winslow, les deux rookies floridiens apportent de l’énergie, une dizaine de points, mais c’est maigre comme solution de rechange pour Erik Spoelstra.

En face, Toronto possède une second unit de qualité avec de précieux doublons sur chaque poste : un Cory Joseph qui balance intelligemment entre scoring et distribution, un Terence Ross en mode artilleur, un Bismack Biyombo menace défensive, un Norman Powell au sommet de sa saison rookie avec trois de ses quatre derniers matches au-dessus de 10 points. Dans le lot, seul T-Ross ne répond pas présent, pour l’instant.

Avantage Toronto

bismack-hornets

Les coaches

Depuis qu’il a passé le cap de la première finale ratée avec Miami, Erik Spoelstra a prouvé à tout le monde qu’il était un grand coach, avec ses deux titres, mais aussi sa bonne gestion de l’après LeBron, dont cette accession en demi-finale est le symbole. Un peu comme Dwyane Casey, arrivé en 2011 chez des Raptors à 23 victoires, a constamment fait progresser son équipe pour enfin lui faire gagner une série de playoffs. Son défi dans la suivante sera de trouver une solution au cinq small-ball d’un Spoelstra qui a l’avantage de connaitre le chemin jusqu’au titre. Un Spoelstra qui nous semble plus à même de s’adapter en cours de série.

Avantage Miami

La clé de la série

Le duo All-Star des Raptors. Le tandem DeRozan-Lowry a titillé Cleveland jusqu’au bout de la saison régulière pour la première place de la conférence Est, mais qui s’est déchiré au premier tour. Kyle Lowry clame que leurs tirs manqués sont pris en bonne position, que le karma est le principal responsable de leur faillite. À moins que ce ne soit la pression populaire. Le cap du premier tour franchi, celle-ci devrait être moindre et l’avantage du terrain redevenir un vrai atout. Reste à savoir si Lowry et DeRozan joueront enfin à leur niveau sur une série.

La saison régulière

Toronto 3-1

8 novembre 2015 : Miami – Toronto 96-76

18 décembre 2015 : Miami – Toronto 94 – 108

22 janvier 2016 : Toronto – Miami 101-81

12 mars 2016 : Toronto – Miami 112-104 (a.p)

Statistiques

Toronto

Miami

Verdict

Les Raptors, qui ont frôlé la correctionnelle au premier tour face aux Pacers, s’attaquent au Heat porté par un Dwyane Wade qui montre étape par étape à ses coéquipiers comment se déroule une campagne de playoffs. Malgré le manque de profondeur de son effectif, l’expérience du Heat semble avoir l’avantage mental sur des Raptors en crise de confiance, à la recherche de son duo All-Star perdu. Plus rassurant à domicile que Toronto, Miami peut aller chercher une manche au Canada et s’imposer en six matches.

Miami 4-2

Calendrier

Game 1 à Toronto, le mardi 3 mai (2h00)

Game 2 à Toronto, le jeudi 5 mai (2h00)

Game 3 à Miami, le samedi 7 mai (23h00)

Game 4 à Miami, le lundi 9 mai (2h00)

Game 5 à Toronto, le mercredi 11 mai

Game 6 à Miami, le vendredi 13 mai

Game 7 à Toronto, le dimanche 15 mai

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