Kemba Walker a craqué au plus mauvais moment…

Le « moteur » n’avait plus d’huile, il a fini par serrer au pire moment, dans le dernier virage. Le surnom (« Motor ») dont l’a affublé Al Jefferson en février dernier pour illustrer son rôle, Kemba Walker ne l’a pas justifié, au plus mauvais moment. Pour l’un des plus gros scoreurs de fin de match de toute la ligue, ce Game 7 s’est terminé sur le banc, à regarder les remplaçants faire le métier jusqu’au bout, malgré les 30 pts de retard de ses Frelons.

Impérial dans le Game 6, héroïque dans le Game 4 et décisif dans le Game 2, l’oublié du All Star Game s’est troué dimanche : 9 points et 3/16. Sans un grand Walker, Charlotte partait au casse-pipe devant un Heat plus expérimenté. L’intéressé lui-même le savait et ses coéquipiers le lui ont rappelé avant et pendant le match.

« J’ai pris trop de mauvaises décisions. Je me suis embarqué dans des drives sans savoir ce que j’allais faire », regrettait le franchise-player en conférence de presse, coupable dans son chemin de croix d’avoir en plus perdu trois ballons.

« Il ne faut pas oublier notre belle saison »

Après avoir laissé Goran Dragic scorer 17 pts en première mi-temps, l’ancien MOP du Final Four NCAA a été inexistant en seconde période. Comme tout le reste d’un groupe amorphe, orphelin de son leader. « J’ai dis aux gars à la pause que j’étais confiant mais dans le troisième quart-temps nous nous sommes écroulés », constate Steve Clifford.

Dauphin de C.J McCollum pour le trophée de MIP, Walker l’a mauvaise. Il rumine mais ne veut pas oublier une saison à 48 victoires.

« J’étais fatigué mais tout le monde est fatigué à ce stade de la série et de la saison, et ce n’est pas une excuse. Perdre un Game 7 c’est dur, ça craint. Mais il faut apprendre de ces erreurs-là. Je n’ai pas bien joué, j’aurais espéré ne pas vous dire ça mais bon il ne faut pas oublier notre belle saison. Nous avons connu beaucoup de blessés mais nous sommes restés soudés. Quand chacun a dû élever son jeu, il l’a fait. Je suis heureux de cette solidarité et des efforts fournis par toute l’équipe. On reviendra plus forts et meilleurs. »

La question est de savoir avec qui… puisque quatre joueurs majeurs sont free agents : Al Jefferson, Marvin Williams, Courtney Lee et Nicolas Batum !

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