La NBA continue sa stratégie de globalisation et s’attaque à l’Afrique subsaharienne. La ligue va en effet s’associer au diffuseur africain Econet et permettra aux fans africains de basket de regarder plus de 500 matchs chaque saison via la télévision, ordinateur, et sur plateforme mobile, dont les playoffs et les Finals, ainsi que des matchs de WNBA.
Jusqu’à présent, la NBA était diffusée par le réseau SuperSport, une chaîne sud-africaine, mais le contrat arrive à son terme en fin de saison et la ligue souhaite passer à la vitesse supérieure pour conquérir ce marché.
« Je peux vous annoncer qu’il s’agit du plus grand partenariat de l’histoire de la NBA en Afrique, » déclare Amadou Gallo Fall, le vice-président de la NBA en Afrique, à ESPN.
Un marché à conquérir pour la NBA
La clé pour la NBA sera de fournir une offre satisfaisante (même payante) sur les plateformes mobiles sur un continent où peu de gens ont la possibilité de s’offrir la télévision par satellite mais où beaucoup ont des téléphones mobiles.
« En Afrique, les téléphones mobiles sont pour beaucoup le premier écran, » ajoute Fall. « Nous voulons utiliser cela comme une opportunité pour pénétrer ce marché. »
Avec une population de 900 millions d’habitants, l’Afrique subsaharienne est l’une des dernières frontières pour la NBA, l’une des ligues les plus populaires à travers le monde. Si le basket est populaire en Afrique de l’Ouest, il n’est qu’un sport mineur dans beaucoup de pays, très loin derrière le football.
La ligue essaye de changer cela et a ouvert un bureau à Johannesburg en 2010. L’an passé, un match exhibition a été organisé au cours de l’été en présence de stars de la ligue comme Chris Paul, Luol Deng ou les frères Gasol, sous le regard du commissioner Adam Silver. Ce dernier compte organiser un match de pré-saison et, à terme, de saison régulière, en Afrique « dans un futur pas si lointain ».
À terme, la NBA espère ainsi pouvoir diffuser ses matchs en live dans les 54 pays du continent d’ici à cinq ans.
« L’Afrique est un continent gigantesque, » ajoute Fall. « Il y a suffisamment de place pour permettre à plusieurs sports de se développer et de prospérer. »