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De la D-League à la NBA, Sean Kilpatrick raconte son parcours du combattant

NBA: Philadelphia 76ers at Brooklyn Nets

Non drafté à sa sortie de l’université de Cincinnati malgré une place au sein de la All-American Second Team en 2014, Sean Kilpatrick (1m92, 26 ans) a longtemps galéré avant de trouver sa place en NBA. L’ancienne star des Bearcats a alterné entre la D-League et des contrats de dix jours (avec les Timberwolves puis les Nuggets avant d’atterrir à Brooklyn). Bien installé chez les Nets où il est arrivé le 28 février, Kilpatrick ne cesse d’étonner (13.2 points de moyenne en 20 matchs) et ses performances de choix lui ont permis de décrocher un contrat de plusieurs années. Il nous raconte son parcours peu ordinaire.

Sean, comment vous sentez-vous maintenant que vous avez signé un vrai contrat en NBA après une série de contrats de 10 jours ?

C’est génial ! C’était l’objectif que je m’étais fixé depuis la fin de mon cursus universitaire et je suis donc très fier de ça. Le fait de ne plus être sous la pression de devoir faire mes valises dans quelques jours marque une vraie différence sur le plan mental car je ne suis plus là pour me montrer ou prouver quoi que ce soit en un minimum de temps, et je peux me concentrer totalement sur mon jeu et aider mon équipe à gagner.

L’an dernier, vous avez eu un contrat de dix jours avec Minnesota, puis deux cette année avec les Nuggets puis les Nets, sans oublier la Summer League avec les Bucks et la pré-saison avec les Pelicans. Comment vit-on tous ces déménagements ?

C’est un parcours du combattant. On se bat à chaque instant non seulement pour atteindre la NBA mais surtout pour y rester. C’est un vrai challenge mais j’ai travaillé dur pour cela. Le plus souvent, quand on signe un contrat de dix jours, on sait qu’on est là pour faire le compte et pour aider l’équipe lors des entraînements ou pour compenser des blessures, et l’on n’a pas toujours l’opportunité de jouer. J’ai eu cette chance avec les Nets et je suis très heureux d’avoir pu convaincre les dirigeants de me garder.

Comment se sent-on quand on est obligé de redescendre en D-League lorsque le contrat de dix jours expire et que l’on n’est pas conservé ?

C’est forcément une déception mais pour moi c’est avant tout une motivation supplémentaire car une fois que l’on a goûté à la NBA, on ne veut qu’une seule chose : y rester pour toujours et pas seulement pour de brèves apparitions par-ci, par-là. Mais je dois dire que le fait d’enchaîner plusieurs contrats courts m’a aidé à me préparer pour Brooklyn car je savais à quoi m’attendre. Quand on débarque en NBA, on ne connait pas vraiment les rouages du systèmes et je pense que toutes ces expériences m’ont vraiment aidé à gagner ma place aux Nets.

L’an dernier, vous tourniez à 15 points de moyenne en D-League contre 25 points cette saison. Avez-vous changé quelque chose dans votre jeu pour progresser ?

Il y a plusieurs clés : le travail technique et le mental. Tout le monde sait que je suis un scoreur. C’est ma marque de fabrique et c’est ce que les gens attendent de moi. J’ai passé tout l’été à travailler et j’ai vraiment pris confiance en moi. Je dois dire que la chose sur laquelle j’ai concentré le plus de temps est ma tenue de balle. C’est un point qui est très important pour moi si je veux devenir un joueur efficace aussi bien pénétration qu’au niveau de mon jeu extérieur. Cela me facilite beaucoup la tâche aujourd’hui parce que je savais que j’avais besoin de ça si je voulais réussir au niveau NBA.

Vous êtes rapidement devenu l’un des cadres chez les Nets avec un temps de jeu important et un rôle majeur en attaque. Quel a été l’ajustement le plus difficile à faire entre le jeu de D-League et le niveau NBA ?

La vitesse. Ça joue vite aussi en D-League mais pas avec la même intensité. En NBA, on a les meilleurs athlètes du monde et c’est un combat de tous les instants sur le terrain. On se doit d’être à 110% à chaque seconde sinon le moindre relâchement sera fatal. La moindre erreur est exploitée par l’adversaire.

Les Nets restent malheureusement sur une nouvelle saison à oublier. Quels sont vos objectifs pour ces derniers matchs et pour l’été qui arrive ?

Rester moi-même, continuer à faire ce que je sais faire, et surtout le travail, le travail et encore le travail.

 

Propos recueillis à Washington.

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