Opposé à l’immense doublette Asik-Ajinça le soir même de ses 20 ans, Myles Turner a confirmé qu’il faisait bien partie des meilleurs rookies de la cuvée 2015. Moins médiatisé qu’un Porzingis, Towns ou encore Okafor, l’ancien intérieur de Texas est déjà un tout bon, à la fois efficace près du cercle ou à mi-distance, et apparemment, il aime les symboles.
« J’ai vraiment essayé de viser les 20 pts et 20 rbds » a-t-il ainsi déclaré après le match. « Le plus important pour nous était d’être conscient qu’ils étaient limités et qu’il nous fallait égaler leur intensité pour gagner. »
Question « intensité », Turner en a à revendre ! Il est dur sur les contacts, il cavale comme un ailier, et il se jette sur tous les ballons. Avec ses grands segments, ce n’est pas toujours très gracieux mais c’est ce dont avaient besoin les Pelicans pour répondre à un épatant Alexis Ajinça (22 pts, 9 rbds).
A l’arrivée, il signe son meilleur match en carrière avec 24 pts, 16 rbds et 3 cts, et Indiana reste en course pour accrocher la 3e place à l’Est avec trois revers de moins que Miami.
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