Tout comme Matt Barnes récemment, Zach Randolph aura attendu de largement dépassé la trentaine pour réussir son premier triple double en carrière (28 points, 11 rebonds et 10 passes) pour des Grizzlies toujours aussi limités en termes de rotation.
« Je ne m’étais pas autant amusé depuis belle lurette »
Absent depuis le 6 mars dernier, soit sept matchs sans jouer, Randolph avait de l’énergie à revendre.
« Il était en mission. » a déclaré Doc Rivers sur NBA.com. « Il les a parfaitement guidés. Lui et Tony Allen ont été les plus durs à contenir. On mérite de perdre quand on joue comme ça. »
Sur le banc, c’est Mike Conley qui a indiqué à son coéquipier qu’il ne lui manquait plus qu’une passe pour atteindre le triple double.
« J’étais comme un gamin. » explique Z-Bo. « Je ne m’étais pas amusé autant sur un terrain depuis un très long moment. »
« Je peux être un bon passeur aussi »
De fait, avec 10/19 aux tirs, Randolph a été en réussite en attaque. Et c’est sur une passe pour Tony Allen qui coupait vers le cercle que le miracle s’est enfin produit. L’ancien trou noir de Portland a bien changé…
« A Portland, on me demandait de prendre tous les shoots. » rigole le gaucher. « Mon jeu de passe s’est largement amélioré depuis. Je peux être un bon passeur. C’est une victoire d’équipe. Si on se bat comme ça, on peut s’en satisfaire car on fait tout ce qu’on peut, on donne 100%. »
A 34 ans, Zach Randolph ajoute donc une ligne de plus sur son CV déjà assez impressionnant. Même son coach était surpris.
« Je n’arrive pas à croire qu’il n’avait jamais réussi de triple double avant. Ça montre bien que le jeu a changé ces dernières années. »
https://www.youtube.com/watch?v=R53npQxUTNo
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