Huitième succès en dix matchs pour les protégés de Michael Jordan qui se sont imposés (108-101) cette nuit face aux Pacers dans un match compte-double pour les playoffs. Mis à mal part la dextérité de Paul George (35 pts, 7 rbds, 7 pds) et l’agressivité de Ian Mahinmi (10 pts, 14 rbds, 3 pds), les Hornets s’en sont remis à leur « Big Three » Kemba Walker – Nicolas Batum – Al Jefferson pour forcer la décision.
Big Al a scoré 9 de ses 13 points entre le 3e quart-temps et le 4e, au moment où la rencontre a basculé en faveur des locaux. Dans un très grand soir, les tontons flingueurs Walker (33 pts, 10 pds) et Batum (31 pts, 7 rbds, 4 pds) ont fini le travail afin d’offrir un précieux succès à une équipe de Charlotte en pleine possession de ses moyens.
Les trotteurs restent dans la course
Ce choc entre deux franchises plus que jamais en course pour le top 8 à l’est est longtemps resté indécis. Face au duo Walker-Batum et un Frank Kaminsky adroit de loin, les Pacers emmenés par un PG13 inspiré opposent un bloc bien organisé dans une nouvelle configuration.
Avec Solomon Hill dans le 5 majeur, et Myles Turner en sortie de banc aux côtés de Rodney Stuckey récemment revenu de blessure. Nicolas Batum fête sa première mi-temps réussie par un dunk qui ravit la Time Warner Cable Arena pendant que Walker score 8 points (à 3/3 au tir) en moins de deux minutes pour donner 5 petits points d’avance aux siens à la pause (55-50). Une maigre avance pour les hommes de Steve Clifford, qui ne concrétisent pas leur domination à la marque.
Paul George, la réponse
Le duel entre Batum et George prend des proportions inédites au retour des vestiaires, forçant même les arbitres à siffler un improbable « double-call » sur un contact entre les deux hommes qui se livrent une bataille acharnée.
Batman ne baisse pas sa garde et conclut un subtil alley-oop servi par Walker, mais George répond avec un 3 points plein de sang-froid depuis le corner (69-65). Avec 14 points inscrits dans le 3e acte, l’ailier d’Indiana obtient le dernier mot face au Français qui manquera deux tentatives avant de rejoindre le banc avec 4 fautes. La dynamique est clairement du côté des Pacers qui infligent un 15-2 aux locaux et prennent 7 longueurs d’avance (73-80).
Le « Big Three » en action
Et c’est là qu’intervient le « supposé » franchise player Al Jefferson. Maladroit jusque là (2/5), le pivot aux milles feintes va ramener son équipe dans le match à lui tout seul, en scorant à quatre reprises au poste bas, faisant de Jordan Hill sa principale victime. Avec 9 points en 5 minutes, Big Al redevient le centre de toutes les attentions, ce qui permet aux pivot de trouver Jeremy Lamb pour un drive en pénétration qui force Indiana à mettre un genou à terre (90-84).
En parfait lieutenant, Nicolas Batum prend feu à son tour et vient ponctuer sa prestation de haut niveau par deux paniers à 3 points consécutifs en réponse à ceux de George Hill et Monta Ellis (96-90). Impliqué dans les quatre dernières actions positives des Hornets, Kemba Walker termine le match en patron, en marquant en prime ses lancer-francs pour assurer un précieux succès, le 21e en 30 matchs à la maison cette saison, et le 3e en trois matchs face aux Pacers. « C’est un All-Atar », résumera simplement Nicolas Batum à son sujet après le match.
Les Hornets, qui vont recevoir six fois de suite, affronteront les Wolves lundi alors qu’Indiana remet le couvert dès ce soir avec un déplacement à Washington, encore un match à double-tranchant face à un concurrent toujours en vie à l’est.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.