Byron Scott, chantre de la méthode Coué

Englué dans une série de 10 défaites de suite, record de franchise égalé, Byron Scott ne vit pourtant pas la pire période de sa carrière. En effet, le coach des Lakers a passé 26 matches de suite sur le banc sans accrocher une victoire à son tableau de chasse en 2010-11 avec les Cavaliers.

LeBron James parti, Kyrie Irving pas encore arrivé, les Cavs avaient sombré pour entrer dans l’histoire avec la pire série de défaites en saison regulière. Depuis, les Sixers leur ont piqué ce triste record avec 28 revers consécutifs à cheval sur les saisons 2014-2015 et 2015-2016.

Forcément, Scott a en mémoire ces temps compliqués quand il traverse une mauvaise passe à Los Angeles. Mais clairement, la situation n’est pas la même.

« Il y a eu un moment où on sent qu’on ne peut pas faire plus », raconte-t-il à ESPN. « Je suis certain que les joueurs ont également ressenti cela. C’était vers le 16e ou 17e match. Ensuite, je l’ai supporté pendant une dizaine de matches où je rentrais chez moi le soir en me demandant ce que je pouvais faire de plus. Parfois, on en arrive là. »

« On a encore 32 matches à jouer »

Est-ce le cas aujourd’hui avec les Lakers ?

« Après 10 défaites, je n’y suis pas. Car je n’ai pas encore vu, de manière régulière, une notion de combat et je veux d’abord la voir. »

Scott sous-entend donc que ces joueurs ne donnent pas tout, à chaque instant, pour éviter de perdre des matches. Pour revenir aux Cavs, quelles leçons peut-on tirer d’une telle série catastrophe ?

« Les joueurs n’ont jamais arrêté de jouer. Ils ont continué de se battre. C’est ce qu’il faut faire car c’est un challenge. Il y a une série de revers, et il faut relever le défi, en tant qu’homme, en tant que joueur de basket. Ils avaient le mis le cœur pour y arriver. Il faut trouver du positif dans chaque instant négatif. »

D’un point de vue personnel, l’ancien coéquipier de Magic Johnson s’applique la même philosophie.

« On a encore 32 matches à jouer. On a fait une petit réunion pour se dire qu’il ne restait que 32 rencontres et qu’on devait être compétitif pendant 48 minutes. »