« One-two punch » : gros plan sur les duos les plus prolifiques de la NBA

« One-two punch ». C’est le nom donné aux duos infernaux qui mettent la ligue à feu et à sang, soir après soir. Dans le passé, il y a eu Kobe-Shaq, Jabbar-Magic, Bird-McHale, Jordan-Pippen ou encore Olajuwon-Drexler… C’est un peu la version allégée du « Big Three », et dans ce domaine, c’est le Thunder qui fait figure de référence avec le tandem Westbrook-Durant.

Durant – Westbrook et Curry – Thompson au coude-à-coude

Un duo plébiscité par le public pour All-Star game. Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est une première pour eux. Une belle reconnaissance pour ce duo de choc.

« C’est comme ça devrait être – avec nous deux dans le cinq, » affirme Kevin Durant dans l’Oklahoman. « Comme pour les autres meilleurs joueurs de la ligue, c’est une superbe récompense car ça demande beaucoup de travail. »

Plus visible que jamais, avec des publicités pour NBA Live et Mountain Dew aux Etats-Unis, Westbrook a renforcé son capital sympathie dernièrement en faisant un don d’un million de dollars à son ancienne fac d’UCLA. Il est aujourd’hui plus populaire que Chris Paul, et le retour de Durant n’a pas entamé son efficacité. A l’inverse, les deux compères retrouvent les hauteurs records de leur saison 2013-14, durant laquelle ils tournaient à un étourdissant 53,8 points par match.

Derrière le monstre à deux têtes d’OKC, on retrouve le MVP en titre et son bras armé de la Baie. Steph Curry et Klay Thompson ne sont pas loin derrière. Curry est le scoreur n°1 de la ligue, flirtant avec les 30 points de moyenne et Thompson ne semble rien forcer. Ses 45 points l’autre soir prouvent néanmoins que Klay est en sourdine. Ce que l’on remarque aussi, c’est qu’il y a une vraie différence entre les duos du Thunder et des Warriors et le reste de la ligue.

Lillard – McCollum, les petits jeunes qui montent

Petite surprise, le duo Lillard – McCollum échoue au pied du podium. A vrai dire, ils y étaient il y a une semaine mais la superbe semaine de DeMarcus Cousins les en a sortis. A 25 et 24 ans respectivement, les deux Blazers ont pris le pouvoir à Portland. Le départ de LaMarcus Aldridge leur a laissé les coudées franches et ils n’ont pas perdu leur temps pour propulser l’attaque de Rip City.

Avec leur complémentarité sur les postes extérieurs, tout deux étant capables de créer du jeu comme de prendre leurs responsabilités au tir de loin, Lillard et McCollum sont le duo le plus prometteur du lot (avec les deux loups, Wiggins et Towns, 13e de notre classement). Dans le cas des Kings, c’est surtout la puissance de DeMarcus Cousins, allié à Rudy Gay, qui leur permet de se placer si haut.

De la même manière, on ne peut que saluer la progression constante des deux Raptors. Leur « one-two punch » est un modèle du genre, un meneur et un arrière qui carburent à plein régime et entraînent leur équipe dans leur sillage. Surtout, Lowry et DeRozan s’entendent à merveille, aussi bien sur les planches qu’en-dehors. À tel point qu’ils sont un peu devenus les Laurel et Hardy de la NBA avec leur petit jeu de piques réciproques lors de leurs interventions devant la presse.