Choisi par les fans dans le cinq majeur de la conférence Est, pour le prochain All Star Game de Toronto, Paul George savoure. Et on le comprend.
De retour au sommet
Après son horrible blessure de l’été 2014, l’ailier des Pacers est reparti à zéro avec un long processus de rééducation. Donné absent pour toute la saison passée, Paul George a finalement participé aux six derniers matchs, pour 9 pts et 4 rbds de moyenne. De quoi relancer la machine, tant au niveau confiance qu’en termes de plaisir, pour un nouvel été de travail.
Et cette saison, Paul George is back ! L’ailier a retrouvé tout son mordant offensif avec 24 points, 7 rebonds et 4 passes de moyenne. Ce sont ces meilleures statistiques en carrière, si on prend le global. Et ça se fait sans ses meilleurs chiffres en adresse (41% dont 38% à trois points). Donc, il y a encore de la marge…
« J’ai reçu beaucoup de soutien après ma blessure et d’en arriver là, c’est immense, » a-t-il expliqué sur TNT hier soir. « C’est un véritable honneur d’être nommé par les fans. J’avais déjà été choisi par les coaches par le passé et ça m’avait le plus grand plaisir. Par les fans, dans le cinq majeur, c’est aussi très fort comme sentiment. Les deux ont leur particularité. »
« Le jeu est plus rapide et plus aéré »
En attendant d’entendre son nom prononcé entre Dwyane Wade et LeBron James, Paul George est aussi revenu sur l’évolution du jeu NBA. Entre l’association David West – Roy Hibbert et Monta Ellis, il y a eu un changement de philosophie aux Pacers.
« Avant ma blessure, c’était la transition vers le small ball. Les équipes commençaient à tendre vers ça. À mon retour, c’est tout small ball. Tout le monde joue comme ça. Moi, j’étais plus habitué à avoir mes deux intérieurs en bas, et je tournais autour. Maintenant, je dois passer des arrières car toutes les équipes jouent petit et changent sur tous les écrans. Le jeu est plus rapide et plus aéré aussi, car ça joue plus au large. »
Dans ce contexte, il donne sa préférence à la position d’ailier, où il peut user à son avantage de son explosivité (retrouvée) et son shoot en sortie de dribbles. Revenu au sommet, Paul George a déjà lâché deux matchs à 40 points cette saison, dont son record en carrière à 48 unités contre Utah. De quoi apprécie son prochain prochain séjour à Toronto.