Malgré un bilan très faible de 5 victoires et 37 défaites, les Sixers arrivent à la mi-parcours avec un certain optimisme. C’est évidemment un sacré paradoxe mais dans le contexte de leur saison, cela s’entend.
Du mieux : 4 victoires et 7 défaites depuis Noël
Fort d’un bilan de 4 victoires et 7 défaites depuis Noël, Philadelphie a fait nettement mieux que son départ catastrophique d’une seule victoire pour 30 défaites.
« On a eu la sensation de perdre un match tout cuit l’autre soir [face à Chicago]. On joue plutôt bien en ce moment et je pense que ces derniers matchs le confirment, » analyse Brett Brown.
Menant de 24 points avant de s’écrouler en fin de match contre les Bulls, les Sixers n’ont cette fois pas lâché prise face à Portland. Au contraire, avec un bon Robert Covington, Philly est facilement venu à bout de Blazers éreintés.
« L’autre soir face aux Bulls, on a appris notre leçon – que le match n’est pas fini avant le buzzer final, » a expliqué Jahlil Okafor sur NBA.com. « On a réussi à faire un bon match [hier] soir, faire des stops et on a bien fait tourner notre attaque. C’était un match très sympa à jouer. »
Une cohésion prometteuse
Auteur d’un match à 25 points et 10 rebonds, le rookie a pesé de tout son poids dans la raquette, marquant 14 des 20 premiers points de son équipe. Et recevant une belle ovation quand il allait se rasseoir en fin de premier quart.
Avec une équipe désormais bien plus complète, avec le trio Okafor – Noel – Smith capable de donner le ton, Philly veut croire en une fin de saison plus prometteuse.
« Ces deux derniers matchs ont probablement été les meilleurs matchs qu’on a joués cette saison, » s’est emballé Nerlens Noel sur Philly.com. « Les gars savent ce qu’ils ont à faire, ça court bien, et tout se passe bien en ce moment. J’espère que dans la deuxième partie de saison, avec la cohésion qu’on a montrée, on va pouvoir doubler le nombre de victoires. Voire mieux. »
On ne peut que leur souhaiter. Si les Sixers tiennent leur nouveau rythme, le record de nullité sur une saison (de 82 matchs) établi à 9 victoires par ces mêmes Sixers (en 1972-73), devrait être facilement évité.