Les Kings se cassent les dents sur un immense CJ McCollum

Avec une victoire face à Portland, Sacramento aurait pu se hisser dans le Top 8 à l’Ouest et George Karl aurait intégré le Top 5 des coaches les plus victorieux de l’histoire, à égalité (1 155 succès) avec Phil Jackson. Au lieu de cela, les Kings sont tombés (98-94) sur un CJ McCollum immense (35 points, 11 rebonds, 9 passes, 4 interceptions) en l’absence de Damian Lillard et ont surtout offert un quatrième quart-temps cataclysmique à leurs fans…

Deux équipes au coude-à-coude pendant trois quart-temps

Malgré le gros début de match de CJ McCollum, le back-to-back et l’absence de leur franchise player se font rapidement sentir pour les Blazers. Rajon Rondo gave DeMarcus Cousins de ballons et les Californiens passent un 18-2 qui leur redonne rapidement les clés du match.

Mais ces Kings sont branchés sur courant alternatif et le collectif de l’Oregon se démène pour rester dans le match. Battus en termes de talent pur, les Blazers résistent en gagnant la bataille de l’envie, récupérant davantage de rebonds (52 à 43) et volant une flopée de ballons à leurs hôtes du jour.

Les équipes ne se lâchent pas d’une semelle jusqu’à la fin du troisième quart-temps (80-80) mais on pense que DeMarcus Cousins, déjà à 29 points avant l’ultime période, et ses coéquipiers vont pouvoir faire la différence.

Un panier en 11 minutes pour les Kings !

Sauf que patatras ! Sacramento reste extrêmement paresseux et multiplie les pertes de balle. En face, ce n’est pas brillant non plus mais comme les Kings se contentent de vouloir servir DeMarcus Cousins, les Blazers n’ont pas besoin de beaucoup d’imagination pour tenir le choc. Surtout que le pivot californien force tout. Passes balancées, attaques du cercle attendues, tirs à trois points précipités… Après 36 minutes de très bonne facture, « Boogie » montre son plus mauvais visage et c’est tout Sacramento qui fonce dans le mur.

Les Kings n’inscriront ainsi qu’un seul panier lors des 11 premières minutes de cette dernière période. En face, CJ McCollum plante finalement deux banderilles qui plient le match pendant que DeMarcus Cousins continue d’artiller à trois points pour espérer renverser la vapeur.

En conférence de presse, George Karl affichera une colère froide, expliquant que son équipe devait prendre soin du ballon et arrêter de tenter des passes improbables. Le coach quittera même la salle avant la fin des questions.

Avec 13 pertes de balle à eux deux, Rajon Rondo et DeMarcus Cousins ont sans doute eu les oreilles qui sifflent.

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