Payé actuellement 11.37 millions, Stephen Cury est le 57e salaire de la ligue (il touche moins que Nikola Pekovic, David Lee ou Roy Hibbert) et aussi le cinquième salaire des Warriors derrière Thompson, Green, Bogut et Iguodala.
Une situation qui s’explique par fait le fait que le MVP 2015 avait signé une prolongation de 44 millions sur quatre ans en 2012, soit un an avant d’être free agent et alors qu’il sortait d’une saison pourrie par ses problèmes aux chevilles.
« Je devais prendre une décision réfléchie et ne plus y penser, » se souvient-il pour Yahoo! Sports. « J’aurais pu voir les choses différemment et dire : Je veux le maximum de ce que je peux avoir, j’attends l’année prochaine pour tester le marché et qui sait ce qui se serait passé ? Mais pour moi, un contrat de 44 millions, c’était déjà beaucoup pour me permettre d’assurer l’avenir de ma famille. Quand j’ai pris la décision de signer cette extension, je me suis dit que c’était la bonne. »
Il faut dire qu’avant de signer son extension, Stephen Curry n’avait récolté « que » 7 millions de dollars et il reconnait qu’il a eu peur de se retrouver sans rien l’année suivante, si ses chevilles ne l’avaient pas laissé tranquille.
Trois ans plus tard, il ne regrette absolument pas sa décision, d’autant plus que, grâce à sa popularité grandissante, son contrat ne représente qu’une partie de ses revenus.
« Premièrement, il n’y a rien que je puisse changer aujourd’hui. Après toutes ces blessures, je savais qu’il y aurait des moments, si je parvenais enfin à jouer à mon niveau, où ce serait humain de se dire : Oh, j’aurais dû faire ci ou ça. Mais en même temps, c’était la bonne décision. Avec ça, je pouvais prendre soin de famille et tout ce qui arriverait ensuite ne serait que du bonus. J’essaie d’être simplement reconnaissant de ce que j’ai. Evidemment, beaucoup d’autres éléments extérieurs, comme Under Armour et d’autres sponsors, sont aussi venus aider. »
Un prochain contrat de 175 millions sur 5 ans ?
Stephen Curry est surtout heureux qu’on se demande si ça ne le gêne pas trop d’être sous-payé plutôt que l’inverse.
« Je suis surtout reconnaissant de ne pas être devenu un joueur surpayé. C’est une toute autre conversation. »
L’an prochain, il touchera encore 12 millions et c’est seulement ensuite qu’il sera free agent, à l’été 2017. Là, les choses devraient complètement se rééquilibrer puisque pour certains, on parle déjà d’un salaire de 175 millions sur cinq ans !