Le collectif d’Atlanta maîtrise les Lakers

Si les Lakers encaissent une nouvelle défaite, la 16e en 19 matches, ils peuvent quitter Atlanta la tête presque haute. Les hommes de Byron Scott ont su montrer de l’orgueil après une première mi-temps indigne. Mais Kobe Bryant n’a pas eu la même influence sur le jeu qu’il a en tribune, et l’expérience collective des Hawks a fait la différence dans les moments critiques : 100-87.

Les Lakers ignobles en première mi-temps

Qu’il doit être agréable de se sentir chez soi sur tous les parquets NBA. Kobe Bryant est soutenu par toute la Philips Arena lors de ses premières prises de balle. Mais les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour le Black Mamba, qui rate ses 4 premiers tirs. La veine des Lakers c’est que, comme eux, les Hawks sont extrêmement maladroits. La formation de Mike Budenholzer semble tout de même plus en place collectivement, mais la superbe rentrée de Lou Williams colle L.A. aux basques des faucons : 23-19.

Dans une bouillie de basket, Kobe marque son premier point sur lancer-franc. C’est le moment choisi par les Hawks et Al Horford pour passer le seconde. Avec du pick and roll, fixation et passe, les locaux s’offrent des tirs ouverts, et ça commence à faire mouche. L’écart enfle face à des Lakers incapables de montrer quelque chose de positif (13 sur 40 tirs après 24 minutes), comme trop souvent cette saison : +16 après le deuxième acte (52-36).

Distancée, la franchise californienne ne baisse pas les armes : elle inscrit autant de points en six minutes, que dans tout le second quart-temps, forçant également des turnovers qui ne sont pas dans l’habitude d’Atlanta : 10 en 12 minutes ! Alors qu’il n’y en avait eu que 2 en première mi-temps. Sur la lancée de son équipe, le Mamba se réveille et plante deux énormes tirs à trois points. La salle est en fusion et les Lakers sont de retour aux affaires. Clarkson en remet une couche, et il n’y a plus que six points d’écart avant le quatrième et dernier acte.

Kobe Bryant comme chez lui

Les Hawks peuvent remercier le bel apport de leur banc dans les premières secondes de l’ultime période, avec Mike Scott (14 points) et Kent Bazemore (15 points) notamment. De quoi mettre sur les rails Paul Millsap, qui va se charger de décourager définitivement ses adversaires du soir, pourtant revenus très proches après avoir compté 19 points d’écart. Au métier, Atlanta empoche un succès plus difficile que prévu, profitant des mauvais choix et de l’inexpérience des violets dans les moments chauds : 100-87.

Kobe Bryant (4-17) sera passé à côté de son sujet pour son dernier match en Géorgie, mais qu’importe, il s’en va comme un prince, adulé par un public qui n’est pas le sien. Les faucons, eux, ont brillé par leur collectif, vanté toute l’année dernière : 24 passes décisives sur 37 paniers, 5 joueurs avec 13 points ou plus, pas un seul dépasse les 20 unités. Ils renouent avec le succès après leur défaite face aux Raptors.

Dimanche, les Lakers tenteront d’accrocher la victoire au Palace d’Auburn Hills, face à des Pistons qui les ont déjà battus cette saison. Atlanta peut aller se reposer sereinement puisqu’ils ne joueront pas avant mercredi prochain, à Dallas.

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