On leur promettait une saison compliquée après les départs de David West et Roy Hibbert, mais les Pacers réalisent un superbe début de saison avec 10 victoires en 15 matches, et une belle deuxième place à l’Est. Si tous les projecteurs sont braqués sur Paul George, un autre joueur crève l’écran : CJ Miles. Puisque George rechignait à jouer au poste 4, c’est l’ancien joueur du Jazz et des Cavs qui s’y colle, et ça marche ! Miles s’impose comme l’un des meilleurs shooteurs de la ligue avec un 46% à 2-points et 45% à 3-points. Résultat, avec un temps de jeu moindre par rapport à la saison passée, il tourne à près de 16 pts de moyenne.
« C.J. est toujours dans l’agression » observe Paul George, interrogé par USA Today. « C’est ce dont a besoin lorsqu’on joue en « small ball ». A chaque fois, il doit mettre le feu aux ailiers-forts adverses. »
Du haut de son 1m98, Miles compense son déficit de taille par sa mobilité et son adresse. Surtout, il écarte le jeu, et c’est George qui en profite pour sanctionner les défenses.
« On fait en sorte que pour les défenses, ce soit du pareil au même » explique Miles. « Quand Paul est agressif, il crée des brèches encore plus larges pour moi. Et vice versa. »
Une forme de « one-two punch » qui fonctionne aussi bien en attaque qu’en défense, et Miles se plaît dans ce nouveau rôle.
« Je me vois plutôt comme un libéro comme je joue désormais 4. Je vois les choses différemment. (…) En attaque, je fais les écrans. En défense, je suis celui qui prévient sur les écrans, et je peux dire s’il faut changer sur les écrans. »
Une formule gagnante pour Indiana qui produit l’un des jeux les plus intéressants de la côte Est.