San Antonio – Phoenix : Tony Parker donne le ton

Un genou défaillant et voilà le résultat. Sans Eric Bledsoe, les Suns sont privés du deuxième duo d’arrières le plus prolifique de la ligue (44 pts), derrière le tandem Curry-Thompson (48). Et face à la meilleure défense du pays, les Suns réalisent leur plus mauvais match offensif de la saison. Dans le sillage de Tony Parker et Kawhi Leonard, les Spurs s’imposent (98-84) et restent invaincus à domicile.

Toujours privés de LaMarcus Aldridge, San Antonio peut compter sur ses fondamentaux pour compenser la cheville fragile de sa recrue vedette. Finalistes en 2013 et champions un an plus tard, les Spurs ont de la ressource pour compenser le repos forcé de l’ancien Trail Blazer. Leur assise est d’abord défensive. Le 28 février 2015, Phoenix avait déjà pris le mur texan en plein cactus lors de sa pire mi-temps de la saison (24 pts). Neuf mois plus tard, rebelote et l’absence de Bledsoe peut expliquer les 17 pts inscrits dans chacun des deux premiers quart-temps, mais pas les 28 balles perdues. Les Spurs se sont régalés de ces offrandes (27 pts inscrits), à l’image des paniers en contre-attaque de Kawhi Leonard en fin de troisième quart.

Impeccable d’adresse (12/15), Markieff Morris perd alors plusieurs ballons de suite et permet au MVP des Finals 2014 de s’éclater en transition. Dans le sillage de son ailier, impliqué dans toutes les actions, San Antonio se paye un 14-3 en quatre minutes pour reléguer les Suns à 18 pts (61-43). Avec 21,3 pts et 7,4 rbds de moyenne depuis le début de saison, Leonard affiche ses meilleures stats en carrière. Le patron des Eperons, c’est lui désormais. Enfin, c’est aussi lui car Tony Parker confirme son regain de forme. Comme par hasard, c’est quand Aldridge n’est pas là que TP sort ses meilleures performances offensives.

Avec 20 pts et 8 passes à 8/13, le meneur des Bleus a donné le ton et ce n’est pas non plus un hasard si Danny Green termine à 18 pts et 4/9 derrière l’arc. Quand Tony Parker joue au maestro, c’est tout le collectif des Spurs qui brille. Avec cette 7e victoire à la maison, les Texans affichent un bilan de 11-3 et confirment que même avec une lente acclimatation d’Aldridge, ils gardent le cap.

Pour les Suns, en back-to-back, c’est un revers logique, et le plus important, c’est qu’Eric Bledsoe revienne rapidement.

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