Qu’elle semble loin l’époque où les Clippers débutaient la saison par quatre victoires, affirmant d’entrée leur statut de gros bras de la côte Ouest. Mais voilà, cette franchise souffre toujours des mêmes maux, et elle vient d’enchaîner six défaites en huit matches. La nuit dernière, c’est à Portland, qui restait sur 7 revers de rang, que les coéquipiers de Chris Paul ont perdu pied dans le money time.
Comme face aux Warriors la veille, les Clippers ont craqué dans le money time.
« On sait qu’on en est capable mais on n’y arrive pas en ce moment » regrette Chris Paul, dominé par Damian Lillard dans le dernier quart-temps.
Balles perdues, air ball, manque d’agressivité et d’imagination… Les cinq dernières minutes ont confirmé que les Clippers n’étaient pas maîtres de leur jeu, et à la moindre contrariété, tout s’écroule. Auteur d’un 3 sur 8 aux tirs dans le dernier quart-temps, Blake Griffin répète les mots de Chris Paul.
« On doit simplement faire mieux en fin de match. Dans l’exécution » lance-t-il d’abord avant de tirer la sonnette d’alarme. « Il faut que ça change. Il faut qu’on joue comme si on était dos au mur, mais pour l’instant, personne n’est effondré ».
Du banc, Doc Rivers reste pourtant optimiste même s’il fustige, pour le deuxième soir d’affilée, les problèmes au rebond de son équipe. Malgré la présence du tandem Jordan-Griffin, les Clippers sont dominés dans la peinture, abandonnant 17 rebonds offensifs, dont 10 pour le seul Ed Davis ! La veille, Stephen Curry avait capté 11 rebonds. C’était plus que Griffin et Jordan…
« Je sais qu’on sera bon, et je n’ai pas changé d’avis sur le sujet » répète Rivers au LA Times. « Mais on doit aussi bien jouer, et pendant qu’on essaie de le faire, on perd des matches. »
Ce qui est certain, c’est que les petits pépins de Paul Pierce, Blake Griffin, JJ Redick ou encore Pablo Prigioni ne sont pas une excuse… Ni le calendrier d’ailleurs puisque les Clippers étaient en back-to-back.
« Personne ne sera désolé pour nous, et je ne suis pas désolé pour nous » conclut Rivers. « Le calendrier est comme il est, et on doit y être préparé et jouer. Je ne pense pas avoir dit à mes joueurs qu’on était en back-to-back. J’ai juste dit qu’on jouait Portland, et on se doit d’être prêt. »
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