C’est dans le 3e quart-temps du match face à Memphis, devant son public, que Kevin Garnett (40 ans en mai prochain) a atteint le cap des 50 000 minutes jouées en carrière. Une marque que seuls quatre autres joueurs ont atteinte dans l’histoire : Kareem Abdul-Jabbar, Karl Malone, Jason Kidd et Elvin Hayes.
« Sam Mitchell m’a remplacé et la première chose qu’il m’a dite : « Tu as atteint les 50 000 minutes » raconte Garnett. « J’ai répondu : « Oui, et je ressens la moindre de ces 50 000 minutes. Sans blague. »
Pour l’occasion, Garnett a joué 24 minutes, son plus gros total de la saison, et il a fêté cette marque avec un match plein : 8 pts à 100%, 5 rbds, 4 pds et 3 ints. Seul point noir : ce nouveau revers à domicile.
« Je suis fier de ma longévité » confie-t-il dans le Star Tribune. « A ce stade de ma carrière, être capable de jouer, d’être titulaire… Je ne fais pas de grosses stats. Mais j’ai toujours l’énergie, et je donne ce que j’ai. J’aime à penser que je peux encore défendre, et ça signifie beaucoup… Les gens pensent que je suis né comme ça, mais j’ai beaucoup bossé pour en arriver là. Les gènes de mes parents n’étaient pas si exceptionnels. »
Cette longévité n’est pas anodine, et pour atteindre les 50 000 minutes, il faut prendre soin de son physique. Comme Kareem Abdul-Jabbar en son temps, Garnett passe beaucoup de temps à faire des étirements avant et après les matches.
« L’une des choses que nos jeunes joueurs doivent comprendre, et je ne sais pas s’ils le réalisent bien, c’est qu’ils jouent avec une légende vivante » rappelle Sam Mitchell, ancien coéquipier de Garnett et aujourd’hui son coach. « Sa longévité est incroyable. Il m’épate chaque jour. Il est déterminé. Je fixe un entraînement à 11h00, et il sera là à 8h30 dans la salle de muscu’. C’est ce que les jeunes commencent à découvrir : c’est bien plus qu’une séance de deux heures, et c’est ce que vous faites avant et après qui vous permet d’en arriver là. »
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