Quin Snyder apprécie le tempo du Jazz

Du côté des Sixers, Brett Brown s’excuse presque de devoir ralentir le rythme de son équipe pour pouvoir pleinement utiliser les qualités de Jahlil Okafor. Pas de ça du côté d’Utah, dernière équipe de NBA au niveau du rythme l’an passé (92.8 possessions par match) et 28e en ce début de saison (95.8 possessions).

« Ce qu’il y a d’intéressant au niveau du rythme, c’est qu’on n’associe rien de positif au fait de jouer lentement », explique ainsi Quin Snyder au Deseret News. « Quand on dit que quelque chose est lent, on ne pense pas que c’est génial. C’est juste lent. Mais le rythme, dans ce cas, ce n’est pas forcément négatif ».

Pour le coach, c’est simplement la bonne formule pour son groupe.

« Je ne dirais pas que c’est à la mode de jouer vite. Mais nous ne sommes pas Golden State. Nous nous concentrons en jouant lentement et en créant des tirs à haut pourcentage de réussite. C’est comme ça que notre équipe est construite et, parfois, ça veut dire tasser les choses sur demi-terrain ».

Pour Quin Snyder, il n’est donc pas question de changer. Avec les limites offensives de son groupe, augmenter le rythme serait contre-productif et l’entraîneur compte bien miser sur ce qui fait la force d’Utah ces derniers temps : la défense.

« Cela veut aussi dire qu’on force les équipes à affronter notre défense. Si nous revenons et que nous défendons bien, personne ne va prendre de tirs dans les sept premières secondes de l’attaque. Et ça a forcément un impact sur le rythme du match ».