Warriors – Pelicans : Stephen Curry déjà écoeurant !

Les Warriors avaient conclu la saison dernière par une danse sur le podium du milieu de terrain, pour célébrer leur titre. Ils l’ont commencé de la même manière, pour fêter la réception de leur bague. Après ce moment attendu par toute la ville et la franchise, Golden State n’a pas manqué sa rentrée avec une victoire nette face aux Pelicans, 111-95. Une fois de plus, un homme a fait parler de lui : Stephen Curry, exceptionnel lors du premier quart-temps.

Stephen Curry, une bague et 24 points dès le premier quart-temps

Éliminés au premier tour la saison dernière par les Warriors, les Pelicans avaient sans doute à coeur de se racheter. Ils n’ont sans doute pas pensé retrouver dès ce stade de la saison une Oakland Arena aussi bruyante. Face à son ancienne équipe, Alvin Gentry avait peut-être oublié à quel point Stephen Curry pouvait être étincelant. Ce dernier lui a très vite rappelé, en fait dès un premier quart-temps hallucinant durant lequel le meneur inscrit 24 points.

Nate Robinson titulaire en l’absence de Jrue Holiday, Norris Cole et Tyreke Evans, le MVP en titre accomplit un récital à trois-points, sur jeu placé, en première intention, en percussion et sur contre-attaque. Après sept minutes de jeu, il affiche déjà 15 points à son compteur et Golden State creuse l’écart. Anthony Davis bien contenu, New Orleans reste en vie grâce à Dante Cunningham puis Ish Smith, lancé à la place de Robinson. Cela n’empêche pas Stephen Curry de poursuivre son petit chef d’oeuvre, bien aidé par le travail de ses coéquipiers. La défense est aux abonnés absents, c’est offensif, spectaculaire et forcément, le public d’Oakland savoure : 39-35.

La période suivante sera plus calme et en dépit de la performance de Stephen Curry, New Orleans est bien au coude à coude. Golden State multiplie les pertes de balle et les hommes d’Alvin Gentry en profitent pour prendre la tête, toujours grâce à Dante Cunningham (44-43). C’est avec le retour des cadres que les Warriors reprennent leur marche en avant, portés par la bonne connexion entre leur meneur et Andrew Bogut. Stephen Curry multiplie les caviars et malgré la faute technique récoltée par le bien bavard Draymond Green, Golden State fait l’écart sur un nouveau panier du pivot australien. À la pause, les champions en titre mènent 59-49.

Anthony Davis étouffé : 4 sur 20 aux tirs

Pour New Orleans, c’est le début de la fin : les Warriors plantent huit points de suite dès les deux premières minutes de la reprise et leurs adversaires ne reviendront plus (67-49). Stephen Curry a toujours les choses en main, que ce soit à la gestion ou au scoring, avant que la rentrée de Festus Ezeli n’achève les Pelicans. Au relais d’Andrew Bogut touché au visage, le pivot nigérian amène énormément d’impact en attaque et de dureté en défense. Constamment doublé, Anthony Davis ne peut rien faire : 4/20 aux tirs ! Seul Ish Smith surnage. À 3:30, Stephen Curry plante son ultime tir, une nouvelle fois à longue distance, pour atteindre la barre des 40 points. L’audience exulte et les remplaçants finissent le travail.

Le dernier quart-temps se poursuit en roue libre. Le réveil d’Anthony Davis est trop tardif, et limité par par le scoring de Festus Ezeli en face. C’est très vite brouillon, synonyme de garbage time.

Pour son premier match officiel, Luke Walton est sans doute soulagé de ce succès, à nuancer par les absences nombreuses chez les Pelicans. Ainsi décimée, l’équipe d’Anthony Davis est une cible trop facile, et il ne leur faudra pas prendre trop de retard en ce début de saison.