Damian Lillard s’apprête à commencer une nouvelle saison NBA dans un rôle tout neuf pour lui : celui de leader incontesté et incontestable des Blazers. Avec le départ de LaMarcus Aldridge à San Antonio, il a maintenant toutes les clés en main pour mener sa franchise.
Alors que certaines rumeurs faisaient état de jalousie de la part d’Aldridge au regard de la popularité de Lillard à Portland, l’ancien rookie de l’année assure qu’il n’y a aucun problème avec son désormais ex-coéquipier.
« Notre relation est bonne, » tempère le Blazer. « Je n’ai jamais eu de problème avec LA (LaMarcus Aldridge). Les gens cherchent des choses qui n’existent pas. Quand vous avez deux All-Stars dans la même équipe et qu’un de ces gars décide de partir, c’est forcément que quelque chose n’allait pas… Nous avons eu deux saisons à plus de 50 victoires. Nous avons joué le All-Star Game. On jouait soit sur lui, soit sur moi et c’est tout. On se trouvait bien sur le terrain et il n’y a jamais eu de souci. »
L’épisode LaMarcus Aldridge digéré, les Blazers vont maintenant pouvoir aborder leur phase de reconstruction. Mais à l’inverse de certaines équipes des bas-fonds du classement, la franchise de l’Oregon peut déjà s’appuyer sur un jeune leader. Avec une moyenne d’âge d’environ 25 ans, l’effectif de Terry Stotts est le troisième plus jeune de la ligue, après celui des Sixers et du Jazz.
Une direction qui a séduit Lillard.
« Il n’y avait aucun doute sur la motivation de Dame à participer à ce projet, » explique Neil Olshey, son general manager. « S’il avait été réticent, s’il m’avait demandé de rajouter quelques vétérans pour l’aider, j’aurais pu trouver un ou deux gars pour lui enlever un peu de pression. Mais ce n’est pas son genre, et il aime se nourrir de ça. Ça le rend meilleur. »
Il faudra cependant du temps aux Blazers pour retrouver leurs belles couleurs des dernières années. Cette saison s’annonce compliquée, mais on ne sait pas jusqu’où Damian Lillard peut transformer cette équipe. Le 28 octobre prochain, Portland affronte les Pelicans d’un autre incroyable jeune joueur : Anthony Davis. L’occasion pour le super meneur de montrer que sa franchise ne fera pas de la figuration cette saison.