Ed Davis, un leader pour des Blazers jeunes et ambitieux

Signé pour 20 millions sur trois ans, Ed Davis va connaître à Portland son quatrième club en six saisons. Ayant débuté à Toronto, envoyé ensuite à Memphis, l’intérieur évoluait l’an passé dans le chaos californien des Lakers, et plutôt bien avec ses 8 points, 8 rebonds en 23 minutes, avec 60% de réussite aux tirs. 

Désormais, la conquête de l’Ouest de l’ami Ed est terminée ! Il est arrivé en Oregon, dans le grand Nord-Ouest, et à 26 ans, il devrait endosser un véritable rôle de leader pour la jeune escouade des Blazers.

« J’aime beaucoup Ed. » lance ainsi son coach, Terry Stotts, à la télé locale. « Il m’a beaucoup impressionné en septembre, c’est un vrai joueur ! Quand il joue, il trouve toujours le moyen de se rendre utile des deux côtés du terrain. Il joue dur, il est assez grand, il est rapide en défense, il finit très bien près du cercle avec sa main gauche. Et il a une bonne compréhension du jeu, il a été formé à bonne école à North Carolina. Je suis très content qu’il soit dans l’équipe car il a connu pas mal de choses, il a déjà pas mal roulé sa bosse. Je pense qu’il a gagné le respect dans la ligue. »

Au même titre que Noah Vonleh, Mason Plumlee, Meyers Leonard ou encore un Mo Harkless, Ed Davis va avoir la chance de montrer ce qu’il peut faire avec un temps de jeu conséquent.

Le « processus » avant tout

Coach Stotts sait bien que les attentes pour cette campagne à venir ne pourront pas être aussi élevées que la saison passée, surtout après le départ de six joueurs majeurs. Mais l’ambition reste de mise. Après tout, rien ne dit que les jeunes Blazers ne vont pas trouver la cohésion tôt dans l’année.

« J’en reviens toujours à ma première saison à Portland [en 2012-13]. Personne ne pensait qu’on pouvait faire quoi que ce soit. Mais on avait été dans la course aux playoffs jusqu’au mois de mars, et ce, en développant du bon basket. Cette saison, on ne peut pas partir dans l’idée qu’on ne fera pas les playoffs. On a une équipe jeune mais ce sont des compétiteurs, et on veut tous gagner des matchs. Il y a trois ans, on ne pouvait pas prévoir la progression qu’ont eue LaMarcus, Damian, Nic, Wes… Les playoffs restent notre objectif. »

C’est un objectif élusif et peut-être trop élevé, mais qu’importe, il faut se lancer des défis pour progresser. Et comme l’a martelé Terry Stotts pendant cet entretien, c’est « le processus » qui sera le plus important cette saison pour les TrailBlazers.