Draymond Green heureux d’être devenu un modèle pour les jeunes joueurs

Le nouveau contrat obtenu par Draymond Green cet été fut un soulagement pour l’ailier fort, qui espérait vraiment rester et craignait que les Warriors ne laissent le marché définir sa valeur. Ils auraient en effet pu s’aligner sur n’importe quelle offre faite par une autre équipe, du fait de son statut de free agent protégé.

« Je n’ai parlé qu’à une autre équipe mais ce n’était pas une conversation très sérieuse », explique-t-il. « Je préfère préciser qu’il ne s’agissait pas de Detroit. Je savais où j’allais être cette année. Je savais où était ma maison. Mais c’est super que les Warriors aient agi comme ils l’ont fait. Ils n’ont pas attendu que je signe ailleurs pour s’aligner ou quelque chose comme ça. Ça en dit long sur cette franchise, sur les propriétaire et tout le monde ici. Je suis l’un de leurs gars et ils ont fait ce qu’il fallait pour qu’un accord soit trouvé. Pour moi, ça veut dire beaucoup. »

« J’ai peut-être trouvé le moyen de laisser mon empreinte sur le jeu »

Surtout pour un joueur auquel peu croyaient au moment de sa draft (35e choix). Trop petit pour défendre sur des intérieurs, pas assez rapide pour tenir un ailier, Draymond Green était censé ne jamais trouver sa place en NBA.

Pourtant, aujourd’hui, avoir un rôle « à la Draymond Green » est une expression connue et même employée par beaucoup de rookies lors du dernier Draft Combine.

« C’est cool parce que ça a changé la façon de voir des gens. Ça c’est cool. Michael Jordan a transcendé ce sport. Magic Johnson a transcendé ce sport. Suis-je Michael Jordan ? Absolument pas. Suis-je Magic Johnson ? Mon Dieu non. Mais au final, il faut trouver un moyen de laisser votre empreinte sur le jeu et peut-être que j’ai trouvé un moyen de laisser la mienne. C’est super mais je sais aussi que le travail n’est pas fini. »

Prochain objectif pour Draymond Green, en dehors du back-to-back ? Un titre de meilleur défenseur de l’année qui lui a d’ailleurs échappé de peu la saison passée.

« Oui, c’est définitivement l’un de mes objectifs. »