Comme les Lakers, Orlando ne convainc pas. Mais comme les Lakers, les coéquipiers de Dwight Howard ont pris les playoffs par le bon bout en menant 2-0. Pour les Bobcats, le manque d’expérience et la faillite de certains joueurs sont de trop pour l’instant.
Basket USA vous livre son Top 3 des raisons de l’échec actuel de Charlotte.
1- Stephen Jackson est trop seul
Stephen Jackson est un guerrier. On le sait, et ce n’est pas un genou abîmé qui l’empêchera de donner le meilleur de lui-même. Le problème, c’est que ce bon Jax manque de soutien.
Où est passé Boris Diaw ? Où est passé Tyrus Thomas ? Même Gerald Wallace n’est pas à son top. En règle générale, on a le sentiment que Charlotte, dont ce sont les premiers playoffs, n’a pas élevé son niveau de jeu.
Seul Jackson, qui connaît les playoffs, est agressif et déterminé.
2- Le manque d’impact dans la raquette
Défendre sur Dwight Howard, c’est bien. Mais le provoquer et marquer des points dans la raquette, c’est mieux. Pour l’instant, seul Nazr Mohammed parvient à apporter des points dans la peinture. Theo Ratliff, titulaire, est là pour jouer des muscles mais il shoote sous la torture. Quant à Chandler, il n’est que la 3eme option de Larry Brown. Pour le Game 3, Brown pourrait changer ses plans et remettre Chandler dans le 5.
3- La défense sur les extérieurs
Pour l’instant, Charlotte parvient à contenir Dwight Howard. Mais à trop se focaliser sur Superman, les Bobcats en oublient les shooteurs du Magic. Rashard Lewis et Mickaël Piétrus ont des positions ouvertes en raison des prises à deux ou de la lenteur des Bobcats sur les rotations. Dans le Game 1, Jameer Nelson, certes en feu, en avait aussi profité.
La solution ?
Il faut que les Bobcats arrêtent de faire une fixation sur Howard. D’ailleurs, dans le Game 2, le Magic a été plus convaincant lorsque Howard était sur le banc. C’est la preuve que Orlando joue peut-être mieux sans Howard sur cette série.
A trop de concentrer sur Superman, Charlotte en oublie son jeu qui est fait de mobilité et de déplacement. Là, sur les deux premiers matches, on a vu un jeu moins alerte. Le ballon avance peu. Les joueurs sont statiques en attaque. En fait, c’est comme si Charlotte était anesthésié. Et pas forcément par l’enjeu.
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