Il n’a pas encore 20 ans, et pourtant, Karl-Anthony Towns a compris qu’être un joueur professionnel et déjà un multi-millionaire exigeait quelques sacrifices. Cet été, il a ainsi coupé son téléphone portable, et il s’est concentré sur sa première saison chez les pros.
« Cet été, j’ai décroché un boulot, et je ne suis pas allé à la fac’. Pour moi, je dois vraiment endosser un rôle différent. C’est un été dingue, pour ne pas dire plus. Le plus mouvementé que je n’ai jamais vécu. Mais c’est une chance d’être capable de vivre tout ça. »
Tel Miss América, Towns a parcouru les Etats-Unis, sollicité de partout, et il lui fallait pourtant se concentrer sur la saison à venir.
« Je fais ce que j’aime, et c’est pour ça que je joue comme ça. Je suis très passionné, et j’aime le basket » explique-t-il sur NBA.com. « J’étais partout, mais la plupart du temps j’étais concentré sur mon jeu, pour faire en sorte d’être le mieux préparé possible pour la saison. Je reviens tout juste de Los Angeles, et je me suis entraîné pendant une semaine. C’était super, et on pourrait appeler ça de la « méditation basket ». Je le fais habituellement. Je coupe mon téléphone afin d’être concentré uniquement sur le basket. »
Pour l’aider, il pourra compter sur Kevin Garnett. Tel Moses Malone en son temps avec Charles Barkley, le « Big Ticket » a décidé de prendre Towns sous son aile.
« C’est mon mentor » confirme l’ancien intérieur de Kentucky. « J’essaie chaque jour de récolter la moindre information de lui. De ses connaissances, et sans compter le nombre d’années pendant lesquelles il a évolué au plus haut niveau. J’apprends à être un meilleur leader, à devenir un champion, et simplement à être un vrai pro. »