Ami et coéquipier de Boris Diaw depuis l’INSEP, Tony Parker est sans doute le mieux placé pour évoquer sa longévité chez les Bleus, sa métamorphose en attaque, mais aussi dans le leadership au sein du groupe. Pour TP, cette évolution porte notamment la marque des Spurs.
« Son arrivée aux Spurs (au printemps 2012), où il y a une culture de la gagne, l’obligation d’être performance, a été un déclic aussi » explique le meneur de l’Equipe de France dans L’Equipe. « Il a arrêté d’être à la coule, nonchalant. Tu peux être comme ça quand tu joues aux Bobcats, que tu es dernier, mais pas quand tu joues à San Antonio. En équipe de France, le Boris d’avant 2013 et le Boris d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir. Rien à voir. »
Chez les Bleus, c’est le capitanat qui a transformé « Babac ».
« Avec l’accord du coach (Claude Bergeaud) en 2005-2006, on a partagé les responsabilités. C’était mieux que je ne sois plus capitaine afin qu’un autre joueur ait de l’impact et de l’emprise sur l’équipe. Boris s’est affirmé d’année en année comme joueur, a pris de la confiance. (…) Dans le jeu, le Boris d’aujourd’hui est beaucoup plus agressif. Il prend ses responsabilités, crée dans le jeu, ne se cache pas. Il veut la balle… Parfois, il me regarde et réclame un système alors qu’avant, jamais il n’aurait fait ça. Il est devenu un vrai capitaine sur lequel on peut compter quand tu as besoin d’un panier, d’une action dans les moments chauds. »
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