Depuis plusieurs saisons, il est statistiquement prouvé que le shoot à mi-distance est le moins efficace de la NBA.
Les équipes ont de plus en plus tendance à le faire disparaître de leur jeu, et ainsi se concentrer sur le tir à 3-pts. Peu de joueurs ont encore cette culture du shoot à 4-5 mètres, comme l’avait Richard Hamilton par exemple.
Bradley Beal est un des rares à encore s’aventurer dans cette zone. Pourquoi continue-t-il de shooter à cette distance ?
« Même si les gens en NBA ne l’aiment pas, je vais continuer de le travailler », annonce-t-il à Slam Magazine. « C’est un shoot ouvert et il y en a plus que pour certains shoots. Il faut simplement être capable d’avoir le bonne mécanique et le bon rythme. »
Il aurait tort de s’en priver puisque l’arrière n’a pas reçu de consigne de son staff pour le limiter dans cet exercice.
« Ils (les coaches) me laissent jouer mon jeu. Randy Wittman adore ces shoots. Il souhaite que tous puissent shooter comme ils le désirent et selon nos opportunités. »
Malgré ses envies, Beal doit se rendre à l’évidence, que ses propres chiffres de la saison passée confirment : il est plus adroit, et donc efficace, à 3-pts.
Sauf dans le coin gauche, où son adresse à mi-distance est meilleure qu’à 3-points.