Willie Cauley-Stein se défend d’être un joueur « fou-fou »

Projeté à la 11e place de notre Mock Draft, Willie Cauley-Stein fait partie du quatuor de Wildcats qui pourraient être sélectionnés lors du premier tour de la draft qui aura lieu cette nuit à New York. Phénomène physique de 2m13 avec un arsenal défensif déjà digne de faire de lui le successeur de Tyson Chandler, WCS est l’un des gros potentiels de cette cuvée.

« Je ne suis pas qu’un joueur de basket »

Malheureusement, un pépin à la cheville ainsi qu’une réputation de dilettante pourraient bien faire chuter sa cote. Sur le premier point, l’intérieur de Kentucky a effacé les doutes avec un Draft Combine convaincant. Quant au deuxième point…

« Les gens pensent que je suis fou-fou, que je ne suis pas concentré. » relève Willie sur USA Today. « Je ne suis pas l’athlète qui fait peur à tout le monde. Les gens ne savent pas gérer ça de toutes façons. Je ne suis pas le sportif moyen. Je suis bon dans d’autres domaines. Je ne suis pas simplement un joueur de basket. J’ai plusieurs talents. Je prends ça à coeur quand les gens disent que je ne suis pas concentré ou que je n’aime pas le basket. J’aime le basket mais je ne vais pas y jouer toute ma vie donc il faut bien que j’ai d’autres passions. Il vaut mieux être éclectique sinon tu vas te consumer et tu vas perdre la passion pour ce que tu fais. »

Au lieu d’excentrisme, Cauley-Stein révèle plutôt une forme de maturité pour son jeune âge (21 ans). Le natif du Kansas a effectivement raison de penser qu’il lui faut élargir au maximum ses horizons. La vie est trop courte pour ne pas en profiter pleinement !

« Je prends confiance en mon jeu offensif »

Et cet état d’esprit s’applique aussi sur le terrain de basket justement. Le garçon était certes encore timoré en attaque, dans les rangs de Kentucky, mais il pense pouvoir progresser dans le domaine. Ce n’est même que le début !

« Je vois beaucoup de possibilités dans mon jeu; il suffit juste que je continue à bosser pour devenir un athlète de très haut niveau. Quand j’étais plus jeune, je n’avais pas confiance en mon jeu offensif. Maintenant, je sens que ça vient progressivement. Maintenant, je sais que je suis bon. Je sais ce que je peux apporter. Je travaille sur mon jeu offensif et ces heures de travail me font prendre confiance. »

Dans l’ombre de son coéquipier, Karl-Anthony Towns, qui affole les scouts du pays, Willie Cauley-Stein n’est pas mal dans son genre. Peut-être moins doué offensivement, il présente de belles garanties pour une franchise qui recherche un coup de main immédiat dans la peinture. Et puis, quand Larry Legend vous aime bien, c’est plutôt bon signe, non ?