Giannis Antetokounmpo a peur de ne pas exploiter son immense potentiel

Revenu rapidement au pays, le temps d’un petit match sur un playground et d’un petit coucou à sa famille et voilà Giannis Antetokounmpo de retour dans le Wisconsin pour préparer la saison prochaine. L’ailier grec est un bosseur acharné malgré sa jeunesse. Et il explique le pourquoi du comment…

« Chaque jour, je me lève anxieux. J’ai à l’esprit une pensée stressante. J’ai peur de commencer à croire que j’ai beaucoup de qualités et de talents… et que je n’ai plus besoin de travailler comme un fou. Que même si je ne travaille pas beaucoup, j’aurais une belle carrière en NBA. Ce n’est pas assez pour moi. J’ai tellement peur de gâcher mon talent et de ne pas atteindre mon niveau ultime que je m’entraîne chaque jour plus dur. »

Qualifié pour les premiers playoffs de sa carrière avec les Bucks, le Greek Freak pourrait effectivement se reposer sur ses lauriers cet été. Mais le gamin a une idée en tête: il veut jouer en NBA jusqu’à 40 ans !

Il ne faut pas le chercher, Giannis…

Pour cela, il va falloir de la force aussi bien mentale que physique… Mais Giannis nous explique comment il a déjà appris à maîtriser cet aspect du jeu.

« Je me souviens d’un match à Brooklyn. Je me suis fait une entorse de la cheville et la douleur était atroce. J’ai cependant demandé à Jason Kidd de ne pas me sortir du match. J’étais décidé à gagner ce match. La pensée de la douleur m’avait quitté et j’ai réussi à finir le match… et on a gagné ! »

Comme on a pu le constater sur sa dernière apparition de la saison, avec un coup assez violent sur Mike Dunleavy Jr (qui l’avait bien cherché), Antetokounmpo peut aussi être méchant ! Il ne faut pas le chercher, Giannis.

« Le match suivant contre les Raptors, on avait décidé que je ne jouerai pas. » poursuit Giannis dans son blog sur Eurohoops. « Mais je m’échauffais sur un vélo d’appartement dans le vestiaire en écoutant les commentaires. Ils disaient que ça allait être une victoire facile pour les Raptors. Je ne pouvais pas laisser dire ça. Cinq minutes avant l’entre-deux, je suis allé voir le staff pour leur dire que je voulais jouer. Au début, le coach ne voulait pas et puis il s’est laissé convaincre. On a perdu ce match-là mais j’étais content d’avoir pu jouer. Je me serais senti encore plus mal sinon. »

C’est ce genre d’attitude que les Bucks vont apprécier. Avec une telle pépite dans leurs rangs, qui plus est motivée comme jamais pour exploiter au maximum son potentiel, Milwaukee a de beaux jours devant elle.