San Antonio : Aron Baynes dans l’incertitude

Éliminé avec les Spurs au premier tour des playoffs par les Clippers, Aron Baynes n’était pas prêt à s’arrêter aussi tôt durant cette post-saison. Le pivot australien reconnait que l’atterrissage est difficile pour lui et ses coéquipiers.

« On aimerait tous être encore en train de jouer »

« Cela s’est terminé plus tôt que nous ne l’avions prévu »confie t-il au Sydney Morning Herald. « Toute cette saison, ce fut dur dans la conférence Ouest et nous savions que ce serait une série compliquée. C’était une série de dingue, nous avons chacun gagné deux matchs à l’extérieur et cela n’arrive pas souvent en playoffs. C’était une bonne série avec deux bonnes équipes et à la fin, l’une doit rentrer à la maison. Le retour à la réalité est une claque mais cela va rendre tout le monde affamé car, de Tim Duncan à Kyle Anderson, nous aimerions tous pouvoir être encore en train de jouer. »

Avec 6,6 points à 56% et 4,5 rebonds en 16 minutes de jeu, Aron Baynes a réalisé sa meilleure saison cette année en NBA. Il confirme avoir été plus à l’aise au sein du jeu texan.

« J’ai pu avoir plus d’opportunités et j’étais plus à l’aise quand je jouais. Je connaissais mon rôle et j’essayais de le faire chaque soir. Quand tu es plus à l’aise avec le système des Spurs, de bonnes choses arrivent. »

Désormais, Aron Baynes attend que les Spurs lui proposent leur qualifying offer. L’équipe a jusqu’au 30 juin pour faire de lui un free-agent protégé, sinon il sera libre de tester le marché à sa guise, ce qui serait probablement synonyme d’un départ de San Antonio. Pour le moment, le pivot préfère ne pas y penser.

« Je ne vais pas spéculer sur ce qui pourrait arriver. Je vais prendre un peu de repos, puis jouer pour la sélection australienne. C’est pour cette raison que j’ai un agent, je vais le laisser gérer ça. » commente t-il.

L’international australien fait partie des dix free agents des Spurs. Tous ne pourront certainement pas être conservés, d’autant que Gregg Popovich a promis des changements. Pour Aron Baynes, la fin du mois de juin coïncidera avec une bonne nouvelle ou la fin de l’aventure texane.