Houston – Dallas : le retour de la Phi Slamma Jamma !

Célèbre dans les années 80 avec l’université de Houston, la confrérie des dunkeurs fous est de retour à Houston ! Les Rockets peuvent aussi revendiquer le surnom de « Lob City » tant ils ont explosé les Mavericks à coup de dunks surpuissants en dernier quart-temps : 14 au total !

Lancée par James Harden, la formation de Kevin McHale a ensuite été mise sur orbite par le duo Josh Smith – Dwight Howard. Dallas a été solide, toujours dans la partie, avant de sombrer dans les 10 dernières minutes (111-99) incapable de défendre correctement. Rick Carlisle n’a plus le droit à l’erreur, mais les doutes s’accumulent, notamment ceux autour d’un Rajon Rondo loin, très loin, de son meilleur niveau, et scotché sur le banc en deuxième mi-temps.

Transition et intensité

Avec cinq ballons perdus en cinq minutes, les Mavericks ont donné des munitions aux Rockets dès l’entame de match. Houston n’a pas besoin des imprécisions de Dallas pour imposer un rythme très élevé. Chaque transition est jouée à fond, l’intensité est grande et James Harden est le capitaine de ses vagues offensives. Avec dix points, l’arrière All-Star domine les débats face à une équipe perdue, incapable de poser les bases de son attaque. Avec six ballons perdus des Mavs, les Rockets vont les transformer en neuf points. Heureusement, en baissant le tempo avec des fautes sur Dwight Howard et une multiplication des lancers-francs, la formation de Rick Carlisle passe un 10-2 et prend même les commandes de la rencontre (23-24).

En second quart-temps, les remplaçants entrent en jeu et J.J Barea va faire beaucoup de bien aux Mavericks. Les deux équipes s’échangent les paniers. Sous les panneaux, Tyson Chandler livre une bataille physique et musclée avec Howard (53-51). Après la pause, Josh Smith monte en puissance avec neuf pts dans le troisième quart-temps. Les Rockets ont plus de maîtrise et de puissance, surtout quand il s’agit de défendre leur cercle, mais ils ne tuent pas la partie. Dallas est toujours dans les parages, notamment grâce à un shoot à 3-pts lointain de Monta Ellis (81-80).

Josh Smith et Dwight Howard se régalent

Une résistance qui va exploser dans le dernier quart-temps. Les Mavs oublient totalement de défendre devant leur cercle et laisse Howard se régaler et empiler les dunks. Après quelques passes et mouvements, Josh Smith trouve systématiquement un alley-oop pour son pivot, excellent dans ses choix. L’ailier-fort se transforme en passeur et chaque shoot est pris près du panier. Dallas encaisse un 19-4 et coule, car l’accès au panier est trop facilement libre. Jamais depuis les Lakers en 2001, une équipe n’avait inscrit autant de dunks (14) dans un match de playoffs.

Smith a frôlé le triple double avec 15 points, 9 passes et 8 rebonds. Il a distribué sept offrandes (cinq pour Howard) dans le dernier quart-temps. Howard, lui, a fait un match parfait avec 28 points et 12 rebonds. Avec un 8/11 aux lancers-francs, son efficacité et sa sobriété en attaque sont à souligner. Sans oublier les 24 pts d’Harden et voici les visages des bourreaux d’une équipe de Dallas en manque de constance et d’une défense digne de ce nom (111-99).

Parmi les points noirs, Rondo n’a joué que dix minutes et Dirk Nowitzki n’est jamais entré dans le match, son shoot n’étant pas réglé. Décevants, les Mavs sont menés 2-0 avant de revenir chez eux pour le Game 3 et 4. Une sanction plus que logique : Houston est plus intense, plus puissant, plus dynamique. Plus en mode playoffs, tout simplement.

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